Christiane Taubira, garde des sceaux, arrive aujourd’hui en Guyane pour une mission officielle de 5 jours. Devenue une icône médiatique sur la scène politique nationale en l’espace d’un mois, elle revient néanmoins de loin.
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Christiane Taubira aura tout vécu sauf un long fleuve tranquille depuis sa nomination en mai de l’année dernière au poste de Ministre de la Justice. Déjà connue au niveau national pour avoir participer à l’élection présidentielle de 2002, beaucoup la découvre véritablement aujourd’hui. Le 3ème personnage du gouvernement s’est en effet illustré ces dernières semaines au travers de la forte exposition des débats sur la loi qui autorise le mariage pour tous.
Les chantiers et donc les occasions de critiques n’ont pas manqué.
Elle annonce son intention de supprimer des mesures importantes prises par le précédent gouvernement comme la rétention de sûreté. Promulgue la nouvelle loi contre le harcèlement. Engage la réforme du système de prévention de la récidive, et prépare le projet de loi du mariage pour tous, et cela, tout en instaurant de nouveaux rapports avec les magistrats.
Bosseuse, Christiane Taubira ne se ménage pas et fin août est hospitalisée quelques heures dans la région bordelaise alors qu’elle se trouve en déplacement à l’école nationale de la magistrature. « Un coup de fatigue plus qu’un malaise » minimisera son cabinet.
Amoureuse de poésie, lectrice boulimique, la garde des sceaux multiplie les références littéraires, Damas, Char, Ricoeur…
Des discours sans notes, notamment celui prononcé en introduction des travaux de l’assemblée sur le mariage pour tous. Un débat acharné de dix jours durant lesquelles la garde des sceaux n’a pas manqué une séance et a répondu coup pour coup aux attaques et argumenté avec une remarquable technicité ses réponses.
Très suivi sur le net, la ministre y a fait des étincelles. La team Taubira voit le jour. La voici devenue l’égérie de la gauche. Cela ne devrait pas lui épargner d’autres critiques à l’avenir, mais comme on dit « piti ko pa maladie » l’opposition aura appris a ses dépends a ne pas la sous-estimer.
"On va bien se marrer"
« On va bien se marrer » confiait un élu UMP dans les colonnes de la presse nationale quelques semaines après la nomination de Christiane Taubira. Jugée incompétente par l’extrême droite, trop tolérante, « Le laxisme c’est maintenant » avait caricaturé le chroniqueur Eric Zemmour évoquant la ministre de la justice et sa nouvelle politique en matière carcérale. Christiane Taubira a vite été la cible de l’opposition.Les chantiers et donc les occasions de critiques n’ont pas manqué.
Elle annonce son intention de supprimer des mesures importantes prises par le précédent gouvernement comme la rétention de sûreté. Promulgue la nouvelle loi contre le harcèlement. Engage la réforme du système de prévention de la récidive, et prépare le projet de loi du mariage pour tous, et cela, tout en instaurant de nouveaux rapports avec les magistrats.
Bosseuse, Christiane Taubira ne se ménage pas et fin août est hospitalisée quelques heures dans la région bordelaise alors qu’elle se trouve en déplacement à l’école nationale de la magistrature. « Un coup de fatigue plus qu’un malaise » minimisera son cabinet.
Une rhétoricienne d'exception
Amoureuse de poésie, lectrice boulimique, la garde des sceaux multiplie les références littéraires, Damas, Char, Ricoeur…Des discours sans notes, notamment celui prononcé en introduction des travaux de l’assemblée sur le mariage pour tous. Un débat acharné de dix jours durant lesquelles la garde des sceaux n’a pas manqué une séance et a répondu coup pour coup aux attaques et argumenté avec une remarquable technicité ses réponses.
Très suivi sur le net, la ministre y a fait des étincelles. La team Taubira voit le jour. La voici devenue l’égérie de la gauche. Cela ne devrait pas lui épargner d’autres critiques à l’avenir, mais comme on dit « piti ko pa maladie » l’opposition aura appris a ses dépends a ne pas la sous-estimer.