"Les Rhums Saint-Maurice" vient tout juste de paraître, un livre de 184 pages en hommage à la distillerie de Saint-Laurent du Maroni dirigée par Ernest Prévot. Ce beau-livre fait la part belle aux illustrations sans négliger le texte particulièrement riche grâce à l'apport de nombreux auteurs.
Intitulé sobrement, "Les Rhums Saint-Maurice", l'ouvrage est une invitation au voyage. Ce dernier commence dès la couverture. Une photographie de l'usine de Saint-Laurent du Maroni couleur sépia, comme une photo vieillie, comme un retour dans le temps, celui de l'âge d'or de l'industrie rhumière de Guyane. On apprend ainsi que le territoire a connu une époque prospère, en particulier au début du XXe siècle, où l'on comptait plusieurs dizaines de distilleries d'Est en Ouest. Dirigé par Didier Bereau, maître de conférence à l'université des Antilles-Guyane, "Les Rhums Saint-Maurice" est né de la volonté de présenter un patrimoine méconnu. Plus d'une quinzaine de co-auteurs ont participé à la réalisation de ce superbe-livre, détaillant à chaque fois un angle différent, passionnant, qu'ils soient anthropologues, historiens, agronomes ou professionnels de l'industrie.
Le pari est ambitieux: réussir à faire du très beau et en même temps du très bien informé. Un défi relevé de belle manière, le graphisme amenant à la lecture au lieu de lui disputer la vedette. De quoi être saisi d'un vertige. De l'infiniment grand en prenant la perspective de l'histoire traversant trois siècles de l'industrie du rhum en Guyane, à l'infiniment petit, s'arrêtant à la colonne manuelle, la plus ancienne, distillant jusqu'à 500 litres de rhum toutes les deux heures. L'ouvrage nous amène forcément dans les champs. Qui sait que la canne utilisée s'appelle B 51-129 et qu'elle est née à la Barbade en 1951? L'hommage ne s'arrête pourtant pas là puisque c'est aussi, l'épopée de la famille Prévot que l'on retrace dans le livre. Une famille d'entrepreneurs, dépositaire d'un savoir faire qui fait toute la valeur organoleptique du rhum guyanais, largement primé. Et c'est justement vers l'avenir que ce tourne "Les Rhums Saint-Maurice" en toute fin, présentant la gamme des rhums produits et rappelant l'attachement de la marque au coeur des guyanais. Une conclusion, comme une déclaration d'amour, du dernier des rhums guyanais.
http://www.rhumssaintmaurice.com/
Le pari est ambitieux: réussir à faire du très beau et en même temps du très bien informé. Un défi relevé de belle manière, le graphisme amenant à la lecture au lieu de lui disputer la vedette. De quoi être saisi d'un vertige. De l'infiniment grand en prenant la perspective de l'histoire traversant trois siècles de l'industrie du rhum en Guyane, à l'infiniment petit, s'arrêtant à la colonne manuelle, la plus ancienne, distillant jusqu'à 500 litres de rhum toutes les deux heures. L'ouvrage nous amène forcément dans les champs. Qui sait que la canne utilisée s'appelle B 51-129 et qu'elle est née à la Barbade en 1951? L'hommage ne s'arrête pourtant pas là puisque c'est aussi, l'épopée de la famille Prévot que l'on retrace dans le livre. Une famille d'entrepreneurs, dépositaire d'un savoir faire qui fait toute la valeur organoleptique du rhum guyanais, largement primé. Et c'est justement vers l'avenir que ce tourne "Les Rhums Saint-Maurice" en toute fin, présentant la gamme des rhums produits et rappelant l'attachement de la marque au coeur des guyanais. Une conclusion, comme une déclaration d'amour, du dernier des rhums guyanais.
http://www.rhumssaintmaurice.com/