Dengue : le syndicat UTG sort de son silence

Alors que directeur de l'hôpital Andrée Rosemon, Pierre Pauchard annonce un accueil différencié pour les malades souffrant de la dengue, le syndicat UTG-CGT santé tient une conférence pour dénoncer un recul de la prise en charge épidémique par rapport à celle vécue en 2006.
Le syndicat UTG CGT santé réagit à l’épidémie de dengue qui sévit actuellement en Guyane. Prudent le syndicat s'interroge sur la gestion de cette crise épidémique. Il s’étonne des propos tenus par des praticiens hospitaliers sur les médias après les différents décès imputés à la dengue évoquant selon l’UTG (Union des Travailleurs Guyanais) une certaine impuissance face à la dengue. Alors que le département est en phase épidémique depuis plusieurs mois, le syndicat hospitalier rappelle le grave épisode d’épidémie de dengue en 2006 qui avait donné lieu à des renforts d’effectifs, des dotations ou encore l’équipement d’un appareil  de diagnostic et parle donc de régression. « Nos revendication gagneraient à être davantage entendues » insiste Patricia Saïd, la secrétaire générale de l’UTG. Cette dernière prend soin d’expliquer que le personnel exténué fait de son mieux, ce sont donc les moyens qui sont en cause pour une épidémie qui « peut et doit être endiguée ». 

Reportage Jean-Marc d'Abreu




Un accueil spécifique pour les cas de dengue
Depuis lundi 28 avril, une cellule d'accueil particulière pour les personnes présentant les symptômes de la dengue a été mise en fonction à l'hôpital Andrée Rosemon. C'est une accentuation du dispositif initial de lutte contre l'épidémie de dengue. Ce service s'adresse aux personnes de plus de 15 ans et est ouvert de 14h00 à 21h00.