Pour l’heure le bilan du naufrage au large de nos côtes samedi soir est de trois rescapés, deux morts et une quinzaine de disparus. L’embarcation qui a probablement cédé sous l’effet de la forte houle transportait,selon le témoignage des rescapés, une vingtaine de personnes.
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Des moyens nautiques et aériens sont mobilisés depuis que l’alerte a été donné dimanche en début de soirée. Les recherches ont repris ce matin par ailleurs, mais ce drame permet de souligner une réalité, c’est l’immigration des clandestins par voie maritime en Guyane. Une situation qui n’est pas nouvelle et pas seulement l’apanage des îles.
Le phénomène qui demeure récurrent et problématique à Mayotte pour rester dans l’outremer ou en Méditerranée pour des candidats africains malheureux prêts à tout pour rejoindre l’eldorado européen au péril de leur vie. Bien entendu cette même mécanique opère chez nous. Les clandestins qui partent de l’état voisin du Brésil, viennent parfois de loin, de la Caraïbe mais aussi du continent africain. Ils prennent un visa de tourisme pour le Brésil et migrent ensuite clandestinement vers l’eldorado européen en Amazonie que représente la Guyane. Il y a parfois des familles mais selon les témoignages des rescapés il n’y avait pas d’enfants dans ce voyage funeste qui a démarré samedi après-midi de la ville d’Oïapoque. Questionné sur ce point hier, le préfet Denis Labbée a sobrement signalé que l’action de police en mer permet de limiter le recours à ces voies dangereuses d’immigration illégale. Reste que ce dramatique événement renvoie au dossier de la pêche clandestine et aux moyens de l’action de l’Etat en mer. En se référant uniquement aux moyens de la police aux frontières, on ne peut que regretter qu'elle ne dispose que d’une embarcation pour ses opérations dans la région du fleuve Oyapock .
Reportage Jocelyne Helgoualch et Elise Ramirez
Immigration par voie maritime un phénomène mondial
Le phénomène qui demeure récurrent et problématique à Mayotte pour rester dans l’outremer ou en Méditerranée pour des candidats africains malheureux prêts à tout pour rejoindre l’eldorado européen au péril de leur vie. Bien entendu cette même mécanique opère chez nous. Les clandestins qui partent de l’état voisin du Brésil, viennent parfois de loin, de la Caraïbe mais aussi du continent africain. Ils prennent un visa de tourisme pour le Brésil et migrent ensuite clandestinement vers l’eldorado européen en Amazonie que représente la Guyane. Il y a parfois des familles mais selon les témoignages des rescapés il n’y avait pas d’enfants dans ce voyage funeste qui a démarré samedi après-midi de la ville d’Oïapoque. Questionné sur ce point hier, le préfet Denis Labbée a sobrement signalé que l’action de police en mer permet de limiter le recours à ces voies dangereuses d’immigration illégale. Reste que ce dramatique événement renvoie au dossier de la pêche clandestine et aux moyens de l’action de l’Etat en mer. En se référant uniquement aux moyens de la police aux frontières, on ne peut que regretter qu'elle ne dispose que d’une embarcation pour ses opérations dans la région du fleuve Oyapock . Reportage Jocelyne Helgoualch et Elise Ramirez