Les brésiliens de Guyane à l’écoute de leur pays

Au Brésil, la population est dans les rues pour manifester son ras le bol d’un climat social invivable à 1 an de la coupe du monde de football. Ce mouvement spontané démarré à Sao Paulo s’est étendu dans tous le pays. Une situation suivie heure par heure par les brésiliens de Guyane.
Des manifestants par dizaines de milliers depuis plusieurs jours dans les grandes villes brésiliennes. La grogne continue chez notre voisin en marge des rencontres de la coupe des confédérations de football. Les brésiliens descendent dans les rues pour dire leur ras le bol. Ras le bol d’une société où l'on dépense 15 milliards de dollars pour préparer la coupe du monde et où le simple citoyen ne peut plus faire face à l’augmentation du prix des billets de bus, ce qui a été à l'origine des premières manifestations.


Concernés par cette révolte sociale

Alors en Guyane à la résidence Arc en Ciel (ex BP 134), un quartier emblématique de Rémire-Montjoly où sont installées de nombreuses familles brésiliennes depuis 1988, les habitants sont rivés devant leur télévision et suivent avec attention l’évolution de cette révolte sociale.
Parmi les personnes interrogées par Laurent Marot, un jeune homme né en Guyane de parents brésiliens. D’autres autour d’un poisson grillé, devant une maison familiale divisée en plusieurs petits appartements de fortune. Dans ce lieu sont regroupés une quarantaine de membres de la même famille. Ils répondent volontiers comme Moud, une brune venue de Macapa ou encore cette blonde, arrivée bébé en Guyane dont les parents sont originaires de l’Amapa. Tous déplorent une incurie sociale qui les a poussé à immigrer en Guyane.

L'interview réalisée par Laurent Marot

Réactions de brésiliens de Guyane