La CACL en situation de blocage avec le Conseil Général

Le conseil général ne veut pas céder à la communauté d'agglomération du centre littoral l'assiette foncière de la régie communautaire de transport. Une acquisition indispensable selon la CACL pour améliorer la structure et le service à rendre aux usagers. Une situation de blocage qui inquiète.
Depuis 2012, la CACL exerce sa compétence du transport à travers la Régie Communautaire de Transport ancien SMTC (Syndicat Mixte du Transport). Elle a donc récupéré le service complet, les 120 agents, les bus et les locaux. Pour évoluer et achever la transformation du service, au mois de mars, la CACL a effectué une demande de rachat du terrain d'assiette de la régie auprès du Conseil Général. Mais voilà, le président Tien Long ne tient pas à céder le foncier de la collectivité qu'il souhaiterait réutiliser.

Pas de cession mais une ouverture au dialogue

Pour les représentants de la CACL, ce refus pourrait être lourd de conséquences aussi bien pour les  120 employés de la RCT que pour les usagers du transport. Car selon la convention signée au moment du transfert de compétence, la CACL devait remettre à disposition les locaux  dans un délai de 6 mois. Délai qui s'achève en janvier 2014.
Alain Tien Long maintient sa position mais ne refuse aucun dialogue.  Selon le président du département, la CACL doit pouvoir trouver sur l'ensemble de son territoire une autre zone d'implantation. La clause administrative de 6 mois incluse dans la convention ne sera pas mise en application brutalement et sera certainement prorogée. Mais elle constitue un point de départ pour que les instances parviennent à un accord satisfaisant dans les meilleurs délais.

Reportage José Charles-Nicolas et Franck Fernandès