Conseils de Jean Bernabé, professeur émérite au Président de la République sur la gestion du "problème guyanais"

Le conflit au Pôle universitaire guyanais continue de faire couler beaucoup d’encre notamment celui des intellectuels et universitaires de l’UAG. Jean Bernabé, professeur émérite des Universités a adressé un courrier à François Hollande pour lui faire part de son ressenti sur ce conflit.
Un courrier de Jean Bernabé pour, dit-il, fournir des informations objectives au Président Hollande pour la bonne gestion  de la crise sur le pôle universitaire guyanais. Une crise qui, affirme t-il, puise sa source dans une démarche xénophobe dont les victimes sont  aujourd’hui quatre enseignants élus contestés, au motif de leur non guyanité.

Une démission ...comme dans les républiques bananières

Et le professeur émérite de s’interroger ensuite sur la présence d’une double mission en Guayne : une mission de médiation qui sera forcément en porte à faux avec une mission d’inspection qui pourrait déboucher sur une alternance à cause  d'une injustifiable pression exercée sur des responsables élus.
Jean BERNADE demande ensuite au président de la République d’imaginer le chaos dans le lequel serait plongé la France si sa démission était réclamée au lendemain de son élection comme dans les républiques bananières.

Préférence nationale déclinée en préférence régionale

Repenser la structure de l’Université des Antilles et de la Guyane fait parti des projets de la présidente Corinne Mencet Caster, il faut lui laisser le temps de tout mettre en place estime le professeur Bernabé pour qui le recrutement à compétence égale doit rester la règle à l’UAG et non l’idéologie xénophobe de la préférence nationale déclinée, en l’occurrence, en préférence régionale.

Jean Bernabé termine cette lettre en précisant qu’il éprouverait un immense regret si cette grève devait être gérée selon les méthodes qui semble à ce jour se profiler.