Des associations contestent les barrages routiers d'Iracoubo et Régina

Le barrage d'Iracoubo
Selon les associations de santé présentes en Guyane des barrages routiers à Iracoubo et Régina bloquent l'accès aux soins à certaines personnes. Elles ont donc déposé un recours devant le tribunal administratif de Cayenne pour annuler le décret préfectoral qui instaure et renouvelle ces barrages
C'était le 24 octobre dernier. Huit associations présentes en Guyane attaquent l'Etat en justice. Elles s'opposent au maintien des barrages situés à Iracoubo et Régina qui, selon elles, constituent une entrave à la liberté de circuler.
Ces points de contrôle empêcheraient l'accès aux soins des personnes sans papier ou sans état civil. 

C'est notamment ce que souligne Amandine MARCHAND. La coordinatrice de médecins du monde en Guyane affirme que toutes les personnes ne prouvant pas leurs identités ne peuvent se rendre à Cayenne pour se faire soigner. Cela concernerait des personnes en situation irrégulière mais également des individus vivants sur le fleuve et des amérindiens. 

De son côté le préfet de Guyane, Eric SPITZ, affirme que l'Etat ne laissera jamais quelqu'un en détresse sur le territoire français. Il annonce également que les personnes ayant droit à l'AME possèdent un papier qui est reconnu par l'Etat et qui permet de passer les barrages. 

Interviews réalisées par Laurent Marot. 

La réaction du préfet Eric SPITZ

Interview du préfet sur les barrages


La réaction d'Amandine MARCHAND

Amandine Marchant barrage