Violences faites aux femmes, les agresseurs encourent de lourdes peines

La protection des femmes est devenus un thème récurrent des politiques publiques ces dernières années. En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes que dit le droit en France, que risquent les agresseurs notamment dans les cas de violences conjugales?
De manière générale le droit ne fait pas de différence entre les sexes. L'ensemble des sanctions pour cas de violences, harcèlements  que l’on peut faire subir à une femme suivent l’échelle établie par le droit pénal selon la gravité des faits. Exemple une personne est  violentée lourdement s’en suit  une incapacité totale de travail de huit jours, la peine encourue par l’agresseur est de trois ans de prison et de 45 000 euros d'amende. Il y a cependant des cas particuliers où les peines sont plus lourdes. Lorsque que l’agression concerne une femme enceinte ou lorsque l’agresseur est le conjoint ou même simplement le concubin de la victime.


Un nouveau projet de loi à l'étude sur l'égalité homme-femme

En fonction de leur gravité, des menaces par exemples peuvent être punies selon la loi de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende, perpétrées par un concubin la peine de prison monte à deux ans et 30 000 € d'amende. La loi n’est pas tendre, dans ce même contexte conjugal les violences psychologiques aussi sont punissables jusqu’à trois ans de prison et de 45 000 euros d'amende.
A noter qu’un projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes  est à l’étude par le gouvernement. Il prévoit de renforcer l’ordonnance de protection ou encore de favoriser le maintien de la victime dans le logement.  De manière générale il devrait prendre la question du droit de la femme dans son ensemble, des violences aux discriminations professionnelles, en passant par la précarité, ces sujets n’étant pas déconnecté les uns des autres quand on analyse la société.