Une tradition qui perdure et rassemble durant tout le mois de décembre le "chanté nwel". De nombreux groupes se sont formés à Cayenne et en communes et animent des soirées où le chant se mêlent aux agapes, des occasions d'exprimer sa foi ou tout simplement la joie de chnater noël.
A l'origine, dans la tradition catholique, les chants de Noël ou cantiques remonteraient aux 16ème siècle. Les cantiques, pour fêter l'arrivée de l'enfant Jésus, emplissaient les églises pour clamer la Bonne Nouvelle. Les chants étaient alors rythmées par des rondes évoquant la Nativité. Dans les colonies, les chants ont été importés par les missionnaires et ont subi de légères adaptions au fil du temps.
Le reportage de Jean-Gilles Assard
Certains anciens regrettent le temps où familles et voisins se réunissaient chez les uns et les autres pour chanter simplement. Aujourd'hui les "chanté nwel" ont pris une tournure davantage festive et souvent organisée. Musicalement, il n'est plus question de n'entendre que des voix. Les chanteurs sont le plus souvent accompagnés de tambouyens et de plus en plus de guitaristes voire de pianistes. Les rythmes sont plus rapides, d'ailleurs les dernières réalisations musicales des artistes Roméo Léter et Victor Clet ont carrément une tonalité de vidé. Le "chanté nwel" donne lieu à de grands rassemblements dans des lieux publics où l'on chante, danse et mange.
Les traditionalistes distinguent les chants d'avant ou d'après la période de l'Avent qui sont donc plus ou moins rapides. Ainsi pour exemple la chanson "La bonne nouvelle" a deux interprétations possibles, une lente et une plus rythmée.
Dans tous les cas, le "chanté nwel" est une tradition qui perdure. Elle est apprécié des guyanais qui la perpétue et l'adapte selon les communes. La tonalité plus moderne correspond sans doute à des impératifs commerciaux dictés par la période et certains artistes ont peut-être ainsi trouvé le moyen de vendre leurs albums de carnaval en y intégrant un chant de noël.
Le chanté nwel du groupe Chiré Band
Le reportage de Jean-Gilles Assard
Une tradition qui perdure
Certains anciens regrettent le temps où familles et voisins se réunissaient chez les uns et les autres pour chanter simplement. Aujourd'hui les "chanté nwel" ont pris une tournure davantage festive et souvent organisée. Musicalement, il n'est plus question de n'entendre que des voix. Les chanteurs sont le plus souvent accompagnés de tambouyens et de plus en plus de guitaristes voire de pianistes. Les rythmes sont plus rapides, d'ailleurs les dernières réalisations musicales des artistes Roméo Léter et Victor Clet ont carrément une tonalité de vidé. Le "chanté nwel" donne lieu à de grands rassemblements dans des lieux publics où l'on chante, danse et mange.Les traditionalistes distinguent les chants d'avant ou d'après la période de l'Avent qui sont donc plus ou moins rapides. Ainsi pour exemple la chanson "La bonne nouvelle" a deux interprétations possibles, une lente et une plus rythmée.
Dans tous les cas, le "chanté nwel" est une tradition qui perdure. Elle est apprécié des guyanais qui la perpétue et l'adapte selon les communes. La tonalité plus moderne correspond sans doute à des impératifs commerciaux dictés par la période et certains artistes ont peut-être ainsi trouvé le moyen de vendre leurs albums de carnaval en y intégrant un chant de noël.
Le chanté nwel du groupe Chiré Band