L’affaire du parachute doré de Guy Le Navennec reporté au 11 juin

Alors que l'examen du dossier sur le parachute doré de Guy le Navennec était prévu hier devant le tribunal correctionnel il à finalement été reporté au 11 juin 2014 à la demande de la défense et en accord avec le procureur.  

Un procès à remettre après les municipales

A deux mois et demi des élections municipales, la justice vient d’enlever une belle épine dans le pied du maire de Saint-Laurent qui devait à nouveau comparaître hier devant le tribunal correctionnel.
Ce dossier concerne les indemnités de départ touchées par Guy Le Navennec, ancien directeur général de la SENOG. Elles ont été dotées en 2008 par le conseil d’administration de la société présidée alors par Léon Bertrand. 

Mais à l'approche des municipales les avocats de la défense ont demandé le report du dossier pour mieux le préparer, ce qui a été accepté par le procureur. Le prochain rendez-vous est fixé le 11 juin. 

Rappel des faits 

Guy Le Navennec a quitté la SENOG en 2010 avec une indemnité de départ de 887 mille euros, correspondant à trois ans de salaires, plus les primes. Une indemnité payée en plusieurs fois, et dont 90 % ont déjà été versés, selon le site Guyaweb. Ce qui a motivé les poursuites, c’est le montant visiblement disproportionné de cette indemnité de départ, rapporté à la SENOG, une société de taille modeste en proie à de grosses difficultés financières. La justice soupçonne l’ancien directeur général « d’abus de biens sociaux », c’est-à-dire d’avoir lésé les intérêts de la SENOG à des fins personnelles, avec la complicité présumée de l’ex-président, Léon Bertrand, poursuivi pour « complicité d’abus de biens sociaux »

Rappelons que Léon Bertrand a été condamné en juillet dernier à trois ans de prison ferme et 150 mille euros d’amende dans l’affaire des marchés illégaux de la CCOG et Guy Le Navennec a écopé de 18 mois ferme dans ce même dossier…
 
Tous les deux ont fait appel de ce jugement, ce qui suspend les peines d’emprisonnement

Reportage : Claire Giroud et A. Martinez