Un troisième cas de chikungunya importé des Antilles vient d'être confirmé. La personne réside à Kourou à proximité de l'école Emile Nézès. Le recteur a immédiatement décidé d'évacuer les 400 élèves par principe de précaution. L'établissement rouvrira lundi matin.
Avec l'annonce d'un cas avéré de chikungunya près de l'école Emile Nézès le recteur a pris la décision de la faire évacuer à 11h15. Les équipes du service de démoustication du Conseil Général vont intervenir pour détruire les gîtes larvaires existant dans le quartier. L'établissement scolaire sera accessible lundi matin aux horaires habituels.
- Détruire les gîtes larvaires
- Se protéger des piqûres de moustiques
- Consulter sans hésiter si les signes évocateurs du Chikungunya apparaissent notamment en arrivant des Antilles (fièvre, douleurs articulaires, maux de tête, fatigue).
A l'heure actuelle, aux Antilles françaises, le nombre de chikungunya est de 1500 cas cliniquement évocateurs et de 773 cas probables ou confirmés depuis le début de l'épidémie déclarée à Saint-Martin au mois de décembre.
L’incubation va de 2 à 10 jours. La maladie se manifeste d’abord par de la fièvre, qui peut dépasser les 40°. Ensuite, viennent les boutons, ou les plaques, sur le torse, les jambes et les bras. Et dans le même temps, les douleurs. Elles touchent principalement les doigts, les poignets, les coudes, les orteils et les genoux. Et les muscles, en général.
Les formes graves peuvent entraîner des complications neurologiques, avec des encéphalites, une inflammation du cerveau.
La fièvre dure généralement 3 à 5 jours. Les douleurs peuvent par contre persister plusieurs mois voire, dans certains cas, plusieurs années, notamment sur des articulations fragilisées.
Dans la moitié des cas, on signale des douleurs abdominales
Tous les cas ne présentent pas tous les symptômes. Dans un quart des cas, le chikungunya s’apparente à une grippe. Les enfants ont moins de symptômes également.
En 2005-2006, la Réunion a été touchée. Près de 250 000 personnes ont été malades, ce qui fait 40% de la population. Il y a eu 203 décès, sur des personnes déjà fragiles (malades chroniques, personnes âgées, nourrissons)
Véronique Bedz
Meilleure des protections : la prévention
La préfecture indique qu'à ce jour, aucune transmission locale du virus n'a été mise en évidence. Cependant plus que jamais les consigne de précaution et de prévention doivent s'appliquer :- Détruire les gîtes larvaires
- Se protéger des piqûres de moustiques
- Consulter sans hésiter si les signes évocateurs du Chikungunya apparaissent notamment en arrivant des Antilles (fièvre, douleurs articulaires, maux de tête, fatigue).
A l'heure actuelle, aux Antilles françaises, le nombre de chikungunya est de 1500 cas cliniquement évocateurs et de 773 cas probables ou confirmés depuis le début de l'épidémie déclarée à Saint-Martin au mois de décembre.
Les symptômes du chikungunya
L’un des premiers foyers de la maladie était en l’Afrique et en langue Makondee, Chikungunya signifie « celui qui marche recourbé ». L’image illustre bien les principaux symptômes de très fortes douleurs articulaires et musculaires.L’incubation va de 2 à 10 jours. La maladie se manifeste d’abord par de la fièvre, qui peut dépasser les 40°. Ensuite, viennent les boutons, ou les plaques, sur le torse, les jambes et les bras. Et dans le même temps, les douleurs. Elles touchent principalement les doigts, les poignets, les coudes, les orteils et les genoux. Et les muscles, en général.
Les formes graves peuvent entraîner des complications neurologiques, avec des encéphalites, une inflammation du cerveau.
La fièvre dure généralement 3 à 5 jours. Les douleurs peuvent par contre persister plusieurs mois voire, dans certains cas, plusieurs années, notamment sur des articulations fragilisées.
Dans la moitié des cas, on signale des douleurs abdominales
Tous les cas ne présentent pas tous les symptômes. Dans un quart des cas, le chikungunya s’apparente à une grippe. Les enfants ont moins de symptômes également.
En 2005-2006, la Réunion a été touchée. Près de 250 000 personnes ont été malades, ce qui fait 40% de la population. Il y a eu 203 décès, sur des personnes déjà fragiles (malades chroniques, personnes âgées, nourrissons)
Véronique Bedz