Si depuis mercredi tout semble être rentré dans l'ordre, l'économie Guyanaise a été ralentie pendant sept jours dû à un manque d'essence dans les réservoirs. A l'heure de faire les comptes certains professionnels estiment avoir perdu du chiffre d'affaire alors que d'autres relativisent.
L'essence réel moteur de l'économie
Le MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) estime que l'économie guyanaise, déjà mal en point, n'avait pas besoin d'un frein supplémentaire. D'après les premiers retours toutes les entreprises ont souffert pendant une semaine, surtout les plus modestes qui n'avaient pas de réserve de carburant. Alain Chaumet, président du MEDEF en Guyane, indique que la perte pour les entreprises avoisinerait les 30 à 40 % du chiffre d'affaire sur la période. Il invite par ailleurs la préfecture à octroyer des souplesses exceptionnelles sur le versement de l'URSAF ou de l'impôt sur les sociétés.La grève d'essence n'est pas seule responsable
Une autre association : la MPI (Moyennes et Petites industries) estime elle que les maux de l'économie guyanaises sont plus profonds que la seule grève de l'essence. Beaucoup d'entreprises sont arrêtées à cause de dysfonctionnements du marché local.Reportage : Thierry Stampfleur et Franck Fernandes