Suicide à Macouria : les gendarmes ne sont pas en faute

Il n'y aurait pas de manquement des gendarmes suite au suicide d’un homme mardi matin dans sa cellule, à la brigade de Macouria. L’homme était placée en garde à vue dans le cadre de l’affaire de l’enlèvement imaginaire des deux enfants à Montsinéry-Tonnégrande.
La victime était le grand-père des deux enfants emmenés au Brésil fin janvier.Un faux enlèvement monté par la famille, dont le grand-père, pour éviter un placement des deux enfants en Guyane dans une famille d’accueil, car la mère est défaillante et le père n’a pas reconnu sa progéniture.

Pendu à une bouche d'aération

Arrêté lundi, le grand-père, un ressortissant brésilien vivant en Guyane, est placé en garde à vue à la brigade de Macouria. Il passe la nuit de lundi à mardi en cellule.Comme le veut le règlement, sa ceinture lui est enlevée, mais pas son pantalon, un jean. A 4H30, lors de la ronde qui a lieu toutes les deux heures, les gendarmes constatent que tout va bien.Mais à 6H40, ils découvrent l’homme pendu à son jean qu’il avait accroché à une bouche d’aération, dans sa cellule. L’enquête n’a pas révélé de faute du côté des gendarmes de Macouria. Mercredi, l’autopsie a confirmé la mort par pendaison.

Trois femmes faisant partie de cette famille brésilienne sont poursuivies dans cette affaire. Il s’agit de proches des deux enfants retrouvés à Macapa par la police brésilienne.
Elles comparaîtront le 30 septembre prochain devant le tribunal correctionnel pour soustraction de mineurs et dénonciation de crime imaginaire