Hier à Macouria se déroulait une compétition départementale de tir. Les sportifs avaient rendez-vous pour en découdre sur une distance de 25 mètres en pistolet et carabine. Clémence Norka, présidente de la ligue de Guyane était présente, et nous a fait part de sa passion pour cette discipline.
Dimanche, huit heures du matin, les tireurs sont en place pour commencer la compétition. Ils ont au préalable vérifié leurs armes et ont fait les derniers réglages. Ils doivent tirer 60 coups en respectant trois types d'épreuves : une salve de 5 balles en 150 secondes, puis une autre en 20 secondes et enfin une dernière en 10 secondes.
Entre chaque série, les tireurs doivent enclencher la sécurité de l'arme, retirer le chargeur et poser leurs pistolets culasse ouverte pour permettre aux juges d'aller voir les impacts de balles sur la cible.
Clémence Norka, présidente de la ligue de Guyane, était inscrite dans cette compétition, et a répondu à quelques questions
Bonjour, la compétition vient de se terminer, comment vous sentez-vous ?
Un peu frustrée. Je n'ai plus le temps de m'entraîner régulièrement et les compétitions restent le seul moment où je peux tirer. Aujourd'hui tout se passait bien jusqu'à ce que mon arme s'enraye dans les ultimes séries, m'empêchant de finir. C'est le côté un peu ingrat de ce sport : tout peut basculer en quelques instants sur des détails.
Quand avez-vous commencé ce sport et pourquoi ?
J'ai commencé le tir en 1989. A cette époque j'avais un peu peur des armes à feu et j'avais alors pratiqué des sports totalement différents comme le basket, le hand, le rugby. Mais mon mari était licencié dans un club et n'y allait jamais, j'ai voulu essayer et le trésorier m'a convaincu de prendre ma propre licence.
Que vous apporte la pratique du tir ?
Cette discipline permet de développer les caractéristiques mentales et la concentration qui représentent 90% des efforts à fournir dans ce sport. La rigueur est aussi obligatoire pour la sécurité et les performances.
Vous êtes actuellement présidente de la ligue de Guyane, comment se porte ce sport dans le département ?
Il y a de nombreux motifs de satisfaction comme par exemple le nombre de licenciés qui a fortement augmenté cette année, nous sommes près de 400. Les jeunes sont aussi de plus en plus nombreux. Un signe qui montre que les parents nous font de plus en plus confiance et commencent à considérer que la pratique de ce sport ne représente pas de danger lorsque les consignes de sécurité sont bien appliquées.
Mais des améliorations restent à développer comme la création de nouveaux clubs : beaucoup ont fermé ces derniers temps. Il n'en reste plus que trois dans le département alors qu'il y en avait une dizaine dans les années 90. Il faut aussi développer la formation des arbitres à tous les niveaux de compétition, surtout au niveau national.
Un protocole huilé pour une sécurité optimale
Ce sport est rythmé par les ordres de l'arbitre qui donne le tempo de la compétition. C'est lui qui déclenche les phases comme le chargement de l'arme, le signal de départ et la phase de déchargement.Entre chaque série, les tireurs doivent enclencher la sécurité de l'arme, retirer le chargeur et poser leurs pistolets culasse ouverte pour permettre aux juges d'aller voir les impacts de balles sur la cible.
Clémence Norka, présidente de la ligue de Guyane, était inscrite dans cette compétition, et a répondu à quelques questions
Bonjour, la compétition vient de se terminer, comment vous sentez-vous ?
Un peu frustrée. Je n'ai plus le temps de m'entraîner régulièrement et les compétitions restent le seul moment où je peux tirer. Aujourd'hui tout se passait bien jusqu'à ce que mon arme s'enraye dans les ultimes séries, m'empêchant de finir. C'est le côté un peu ingrat de ce sport : tout peut basculer en quelques instants sur des détails.
Quand avez-vous commencé ce sport et pourquoi ?
J'ai commencé le tir en 1989. A cette époque j'avais un peu peur des armes à feu et j'avais alors pratiqué des sports totalement différents comme le basket, le hand, le rugby. Mais mon mari était licencié dans un club et n'y allait jamais, j'ai voulu essayer et le trésorier m'a convaincu de prendre ma propre licence.
Que vous apporte la pratique du tir ?
Cette discipline permet de développer les caractéristiques mentales et la concentration qui représentent 90% des efforts à fournir dans ce sport. La rigueur est aussi obligatoire pour la sécurité et les performances.
Vous êtes actuellement présidente de la ligue de Guyane, comment se porte ce sport dans le département ?
Il y a de nombreux motifs de satisfaction comme par exemple le nombre de licenciés qui a fortement augmenté cette année, nous sommes près de 400. Les jeunes sont aussi de plus en plus nombreux. Un signe qui montre que les parents nous font de plus en plus confiance et commencent à considérer que la pratique de ce sport ne représente pas de danger lorsque les consignes de sécurité sont bien appliquées.
Mais des améliorations restent à développer comme la création de nouveaux clubs : beaucoup ont fermé ces derniers temps. Il n'en reste plus que trois dans le département alors qu'il y en avait une dizaine dans les années 90. Il faut aussi développer la formation des arbitres à tous les niveaux de compétition, surtout au niveau national.