Depuis lundi, les personnels du ministère de la justice ne sont pas au tribunal. Ils ont exercé leur droit de retrait en raison de la dangerosité du bâtiment. Un caractère dangereux confirmé par les membres de la commission d'hygiène et sécurité.
L'inspection des membres du CHSCT met en avant le caractère dangereux de la charpente, des circuits électriques du tribunal et ainsi donnent raison aux employés de refuser d'occuper les locaux.
Il s'ensuit donc une désorganisation de la justice. Les audiences sont déportées dans des locaux inadaptés, certaines affaires ne seront pas jugées dans les délais prévus.
Les avocats eux-mêmes ont, par motion, décidé qu'ils ne plaideraient pas dans des lieux qu'ils jugent inappropriés.
Le reportage de Renaud Terrazzoni et Kessy Weishaupt
Il s'ensuit donc une désorganisation de la justice. Les audiences sont déportées dans des locaux inadaptés, certaines affaires ne seront pas jugées dans les délais prévus.
Les avocats eux-mêmes ont, par motion, décidé qu'ils ne plaideraient pas dans des lieux qu'ils jugent inappropriés.
La garde des sceaux a pris des mesures d'urgence
La ministre de la justice, Christiane Taubira engage un plan d'action rapide de trois mois pour rétablir le fonctionnement du tribunal de grande instance. Ce plan prévoit la mise en place d'une alarme incendie, l'installation d'extincteurs, la libéreration de l'espace occupé par les archives . Dans le même temps l'e réseau électrique des bâtiments sera remis aux normes et les infiltrations d'eau traitées. Elle informe également que 3,5M€ ont été provisionnés pour des travaux de réhabilitation qui devraient durer 30 mois.Le reportage de Renaud Terrazzoni et Kessy Weishaupt