La mobilisation contre le Chikungunya est loin d’être terminée. La prévention continue. 35 cas sont pour le moment répertoriés chez nous. La cellule de gestion suit au plus près l’évolution de la situation.
Jessy Xavier •
À l’approche d’une nouvelle période de pluies les autorités tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme.
« transmission autochtone modérée »
« transmission autochtone modérée » voilà en quelques mots résumés la situation épidémiologique du point de vue du Chikungunya dans le département. Sur les 35 cas répertoriés à ce jour, près des deux tiers sont à Kourou, la seule ville où l’on peut parler de foyers épidémiologiques. Ces derniers sont concentrés dans une série de quartiers contigus, cité 205, Gonfolo ou encore Balata notamment. Le 17 mars dernier une action forte a ainsi été menée par les services de démoustication du Conseil général, près d’une vingtaine d’agents étaient sur le terrain pour un traitement chimique des gîtes repérés sur le secteur.
La mobilisation des habitants attendue
La plupart des cas identifiés dans la ville spatiale sont autochtones. Il existe cependant d’autres cas isolés sur l’île de Cayenne, deux cas autochtones dans la capitale et un à Rémire-Montjoly. Avec le retour des fortes pluies dans les prochaines semaines les autorités relancent la mobilisation pour contenir toute flambée dans la propagation du virus, près de 30 000 flyers ont été imprimé dans le cadre de la sensibilisation contre le Chilungunya et une réédition est prévue. Alors que l’épidémie reste forte malgré un léger ralentissement aux Antilles, près de 2000 cas avérés, les autorités misent en Guyane sur la mobilisation des habitants. Les consignent souvent répétées lors d’épidémies de dengue sont donc de rigueur. Porter des vêtements longs, dormir sous des moustiquaires imprégnées, supprimer les potentiels gîtes larvaires, utiliser les anti-moustiques, etc.