Je ne suis pas morte, je l'ai cru ce n'était pas vrai

Il y a quelques semaines, Virgule évoquait le premier roman de Gabriella Mangal, « Présence souterraine » édité à compte d’auteur en 2005. Depuis elle a fait du chemin et sort un nouveau livre aux éditions l’Harmattan « Je ne suis pas morte, je l’ai cru ce n’était pas vrai »

Atmosphère... Atmosphère

Explosion d’images, de sons,  d’odeurs, Gabriella Mangal écrit comme un peintre impressionniste, par petites touches créant  une profusion de couleurs et de formes . Ce nouveau roman est plus abouti, plus construit que le précédent .Cette fois, l’auteur raconte une histoire, qui n’est pas autobiographique. Elle puise son inspiration dans une imagination fertile et puissante.

 L'ange Angela

La trame se déroule de nos jours, sur 6 mois, le lecteur suit peu à peu les personnages dans le déroulement de leur existence. Angéla est belle comme un pain d’épice. Elle s’occupe de personnes âgées Man Nina ,Hélène , Albert , Joseph , Clotilde , Célestine , et d’autres encore. Des hommes et des femmes, qui ont chacun une histoire, une existence propre : certains cachent de lourds secrets, d’autres entretiennent le mystère, d’autres encore se laissent mourir doucement ….Angéla leur amène le réconfort . Elle les écoute, les entoure de sa tendresse, veille sur eux  .Même Angéla a ses secrets, elle parle aux esprits .Elle voit l’indicible  … Des présences qui la protègent quand guette le danger.

Une sensibilité à fleur de peau

Gabriella Mangal titille nos sens. Elle a ce talent de faire naître chez le lecteur par son verbe, des odeurs, des couleurs, des émotions, une forme de résonance qui fait écho à nos mémoires. Son style dénote une extrême sensibilité, une forte vie intérieure qui se dévoilent  à travers ses romans .
Gabriella Mangal est guyanaise mais vit a la Martinique après avoir longtemps vécu dans l’hexagone … Elle, est à elle seule, tout un poème.
 
Je ne suis pas morte , je l’ai cru , ce n’était pas vrai de Gabriella Mangal  paru chez l’Harmattan