Deux opérations contre le travail clandestin ont été menées hier, à Saint-Laurent-du-Maroni et à Apatou. Au total, cinq situations de travail dissimulé et deux infractions quant aux conditions de travail ont été identifiées.
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Sous la direction du procureur de la République Ivan Auriel, le Comité opérationnel département anti fraude (CODAF) a mené mardi 3 juin deux opérations conjointes contre le travail clandestin, sur des chantiers à Saint-Laurent-du-Maroni et à Apatou. Au total, ces opérations ont mobilisé une cinquantaine de personnes, pour des résultats encourageants.
Cinq situations de travail dissimulé et deux infractions quant aux conditions de travail ont été identifiées sur un chantier à Saint-Laurent-du-Maroni, tandis que le chantier d’Apatou n’a révélé aucune infraction.
En 2013, le CODAF a mené 89 opérations similaires. En 2014, 40 opérations ont d’ores et déjà été menées.
Le reportage de Marc-Philippe Coumba et Eric Léon
Cinq situations de travail dissimulé et deux infractions quant aux conditions de travail ont été identifiées sur un chantier à Saint-Laurent-du-Maroni, tandis que le chantier d’Apatou n’a révélé aucune infraction.
Risque d’amende et de peine de prison pour l’employeur
Si des situations de travail clandestin sont mises en lumière, l’employeur risque une amende allant de 2.000 à 3.000 euros, ainsi qu’une peine d’emprisonnement. La santé économique de son entreprise est également en danger : si l’employeur a recours au travail illégal, sa société ne peut concourir aux marchés publics et les chantiers en cours sont immédiatement arrêtés.En 2013, le CODAF a mené 89 opérations similaires. En 2014, 40 opérations ont d’ores et déjà été menées.
Le reportage de Marc-Philippe Coumba et Eric Léon