Etats généraux du multilinguisme dans les Outre-mer

Il est enfin sorti . Il était très attendu : Le relevé des interventions et ateliers des Etats généraux du multilinguisme dans les outre mer. Un ouvrage intitulé sobrement «Rencontres».

Un sommet en Guyane sur les Langues

C’était en Décembre 2011. Rappelez vous, près de 250 intervenants venus de tous les horizons y ont participé : linguistes, enseignants, élus, représentants des communautés linguistiques, professionnels de la culture, tous invités pour évoquer les langues et cultures régionales. Durant quatre jours, des discussions, des ateliers, autour du multilinguisme se sont succédés sous la présidence du ministre de la culture de l’époque Frédéric Mitterrand.
 

Tour de Babel

Ce sont les conclusions de ces Etats généraux qui sont rendues publiques aujourd’hui. Dans la première partie de l’ouvrage, sont publiés les discours et les déclarations qui ont émaillé ces rencontres. Puis vient la retranscription des bilans des différents ateliers. Enfin, en guise de conclusion, les recommandations pour faire évoluer les langues des outre mer.
Une centaine de recommandations ont été faites par les participants notamment la reconnaissance de chaque langue d’outre mer se trouvant dans la liste des langues dressée par la délégation générale à la langue française et aux langues de France, l’organisation de la défense des langues menacées de disparition, ou encore le développement des savoirs savants sur les langues d’outre mer, la transmission orale en quelque sorte.

 
Positionnement

Les intervenants  ont adopté un positionnement fort en faveur des langues  souvent le  point d’ancrage  des communautés qui peuplent les outre mer : Nouvelle Calédonie, la Réunion, Mayotte ou encore Wallis et Futuna etc., avec en pointillé le français comme première langue.
Un document d’exception qui fera date et référence
 
Rencontres, Etats généraux du Multilinguisme dans les outre mer.