Quels sont les surnoms des 32 équipes engagées en Coupe du Monde ?

Tout le monde connaît « Les Bleus », la « Squadra Azzurra » ou encore la « Seleçao ». Mais connaissez-vous « Los Ticos », « Los Cafeteros » ou encore « Kockasti » ? Guyane1ère fait le tour d’horizon des surnoms des équipes engagées en Coupe du Monde.

Les surnoms colorés

 Il existe plusieurs façons de surnommer une équipe. La plus facile (et la plus courante) est, tout simplement, de désigner la sélection nationale par la couleur de son maillot.
 
Cette figure de style, appelée « métonymie » en littérature, est le lot des « Bleus » (France), des « Auriverdes » (Brésil), « El Tri » (Mexique et Équateur), les deux « Roja » (Espagne et Chili), la « Squadra Azzurra » (Italie), les « Oranje » (Pays-Bas), la « Celeste » (Uruguay), la « Kockasti » (Croatie) ou encore de « l’Albiceleste » (Argentine).
 

Les surnoms animaliers

 D’autres équipes se voient affublée d’un nom d’animal, évoquant la férocité, la force ou la ruse. Ainsi, les « Lions indomptables » (Cameroun) fréquentent les « Éléphants » (Côte-d’Ivoire) sur le continent africain, aux côtés des « Super Eagles » (Nigéria) et des « Fennecs » (Algérie). En Europe, les « Three Lions » (Angleterre) et les « Zmajevi » (Bosnie, « les dragons ») font honneur à la faune.
 

Les surnoms patriotes

 Certaines équipes optent pour un surnom exaltant leur grandeur nationale. Si la « Nationalmannschaft » (Allemagne) est sans doute le surnom le plus simple, la « Nati » (Suisse), la « Tim Melli » (Iran), la « Seleçcao » (Portugal), la « Team USA » (Etats-Unis) ou la « Sbornaïa » (Russie) évoquent à chaque fois au terme « équipe nationale ». En outre, « los Ticos » (Costa Rica) et « los Catrachos » (Honduras) se réfèrent au surnom donné aux habitants de ces pays.
 

Les spécificités nationales

 Une autre catégorie de surnoms permet de qualifier certaines sélections nationales. Il s’agit des éléments de la culture faisant sens au sein de l’imaginaire commun. Ainsi, nul ne s’étonnera des termes « Cafeteros » (producteurs de café, Colombie), « Samurai Blue » (Japon) ou encore « Taegeuk Jeonsa » (les guerriers Taegeuk, Corée du Sud) pour définir leurs nations respectives.
 

Les inclassables

 Une dernière catégorie de surnoms permet de qualifier une sélection nationale. Et ce, sans voir le réel lien entre le surnom et le pays en question… Ainsi, les « Diables rouges » (Belgique), les « Black Stars » (Ghana), les « Socceroos » (Australie) et « Le Bateau Pirate » (Grèce) semblent tout droit sortis d’un dessin animé.