Argentine - Belgique : Angel Di Maria, le détonateur

Auteur d’une Coupe du Monde remarquable, l’ailier du Real Madrid porte l’Albiceleste sur ses épaules, au point de voler la vedette à Lionel Messi. Portrait d’un joueur qui s’est imposé en l’espace de quelques années comme une valeur sûre du football mondial.
« Avé (Di) Maria ! »
 
Ils attendaient le Messie, ils ont eu Marie. En substance, voici ce que les supporters argentins ont pu se dire lorsqu’Angel Di Maria vint délivrer l’Albiceleste face à la Suisse, à la 118ème minute de jeu.
 
Longtemps, l’Argentine n’a vu comme homme providentiel que l’unique Lionel Messi. Difficile pour les autres joueurs d’exister, tant Messi capte les projecteurs, et impose au sélectionneur Alejandro Sabella d’opter pour un système de jeu organisé autour de lui. Or, au sein de ce dispositif centrifuge, la lumière vint d’un autre homme, étoile au sein des Galactiques du Real Madrid : Angel Di Maria.
 

Un homme clé au Real Madrid

Numéro 7 de la sélection argentine, Angel Di Maria vient de signer une saison aboutie au Real Madrid, en étant un grand artisan de la decima remportée par les Merengues face à l’Atlético Madrid.
 
Transféré à l’été 2010 au Real Madrid en provenance du Benfica pour 25 millions d’euros, Di Maria s’impose rapidement comme l’un des hommes de base de José Mourinho. Alors qu’il avait émis des velléités de départ à l’été 2013 lors de l’arrivée de Gareth Bale, le nouvel entraîneur Carlo Ancelotti fait preuve de tact et de diplomatie pour convaincre l’Argentin de rester à la Maison Blanche.
 

Un profil au multiples facettes

Repositionné au milieu de terrain à la suite de la blessure de Khedira, Di Maria brille à ce poste, élargissant ainsi sa palette technique et tactique.
 
Aujourd’hui, Di Maria incarne d’une certaine façon l’Argentine de Sabella. Laborieuse mais toujours gagnante, l’Albiceleste s’appuiera sur le Madrilène pour croquer le rocher belge. Et Dieu sait que les "Diables Rouges" ont des arguments à faire valoir.