Pourquoi pas une essence moins chère à la pompe d'ici 2016 grâce à un approvisionnement chez le voisin du Surinam. Un objectif que veut atteindre la Région qui a réunit ce matin à cet effet l'Etat, la SARA, les distributeurs et les représentants de la société pétrolière publique du Surinam.
Cette rencontre aura au moins eu le mérite de mettre en présence toutes les entités concernées par la problématique de l'approvisionnement de la Guyane en produits pétroliers, les acteurs locaux dont l'Etat et les dirigeants de la société pétrolière publique du Surinam. Le potentiel producteur se dit prêt à fournir la Guyane en produits raffinés aux normes européennes 5 et dès 2016 l'essence sans plomb. Faut-il espérer 50 centimes de moins à la pompe, difficile à dire pour l'instant.
Mais de son côté, le président de la Région Guyane a réaffirmé sa double volonté de permettre aux guyanais de bénéficier d'un prix à la pompe le moins élevé possible et surtout de s'approvisionner dans son environnement proche.
Le président de Région Rodolphe Alexandre interrogé par Véronique Bedz
Surmonter les écueils
De toutes les façons, il s'agit d'une offre non officialisée puisqu'aucun contact n'a été pris entre les états français et surinamien sur ce dossier. Il n'empêche que des obstacles sont à contourner comme le transport et le stockage et sur ce point la raffinerie SARA reste incontournable. Il faudra aussi convaincre plusieurs autres partenaires dont l'Etat qui tient à préserver les emplois de la SARA en Martinique. Trinidad et Curaçao ont été également contactés par la Région Guyane . Ce sont des pistes d'approvisionnement qui, en cas de concrétisation remettraient en question l'activité raffinage de la SARA Martinique. Une éventualité qui pourrait avoir des conséquences sociales importantes,Mais de son côté, le président de la Région Guyane a réaffirmé sa double volonté de permettre aux guyanais de bénéficier d'un prix à la pompe le moins élevé possible et surtout de s'approvisionner dans son environnement proche.
Le président de Région Rodolphe Alexandre interrogé par Véronique Bedz
ITW Rodolphe Alexandre - carburant