Parmi les facteurs de propagation du chikungunya, la prolifération des gîtes larvaires notamment dans les épaves de voitures. Le préfet a décidé de prendre un arrêté de salubrité publique qui permet aux agents autorisés de s'introduire dans les domiciles des contrevenants pour enlever ces carcasses.
Le chikungunya progresse en Guyane, le taux de cas détectés avoisine les 600 individus et le nombre devrait aller croissant ces jours prochains sur l'ensemble du territoire. Malgré toutes les campagnes de prévention menées pour informer le population sur la dangerosité de la prolifération des gîtes larvaires, elle demeure importante. Parmi les causes, les nombreuses épaves de véhicules qui encombrent les routes mais également certains particuliers.
Le reportage de Thierry Stampfler et Kessi Weishaupt
► Protégez-vous des piqûres de moustiques (utilisation de moustiquaires, ports de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de produits insecticides),
► Consultez rapidement votre médecin traitant en cas de symptômes évocateurs.
Pénétrer les domiciles au nom de la salubrité publique
Le préfet passe à une autre phase et renforce ses dispositions de salubrité publique. L'arrêté ordonne à toute la population de supprimer tout réceptacle d'eau : déchets divers, encombrants, véhicules hors d'usage, bacs de récupération d'eau de pluie non protégé d'une moustiquaire. Mais surtout cet arrêté permet aux services compétents de "mettre en oeuvre les mesures d'hygiène, même dans les propriétés privées, ceci au frais des contrevenants". Des infractions constatées par procès-verbal qui permettront de sanctionner les auteurs.Le reportage de Thierry Stampfler et Kessi Weishaupt
Rappel de précautions à observer
► Détruisez les gîtes larvaires présents à votre domicile et dans votre environnement, et éviter leur réapparition : vases, gouttières, pneus, déchets,…► Protégez-vous des piqûres de moustiques (utilisation de moustiquaires, ports de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de produits insecticides),
► Consultez rapidement votre médecin traitant en cas de symptômes évocateurs.