L'utilisation prochaine du biocide malathion à la place du delthamétrine pour lutter contre la prolifération du moustique aedes aegyti porteur du virus chikungunya ayant provoqué une vague de protestations, les autorités sanitaires ont fait lundi un point informatif afin de rassurer la population.
La conférence de presse conjointe des services du département et de l'Agence Régionale de la Santé est une réponse directe aux informations véhiculées dans la pétition "Non au malathion" qui circule sur le net. Les autorités sanitaires ont ainsi rappelé que le biocide a été régulièrement utilisé en Guyane jusqu'en 2009 dans le cadre de la lutte contre la dengue.
Il a aussi été indiqué que l'Organisation Mondiale de la Santé a mis cet insecticide en classe 3 comme "produit peu dangereux" pour l'homme. Le directeur de l'ARS recommande cependant la couverture des piscines durant l'épandage parmi les précautions à prendre.
Le malathion contrairement au detlthamétrine serait efficace à 90% contre le moustique vecteur et reste le meilleur moyen de lutte dans la situation actuelle d'augmentation importante de la propagation du virus. Il sera donc utilisé par mesure dérogatoire pour 6 mois dès la fin du mois de septembre.
Mais la meilleure des protections contre le chikungunya serait la destruction systématique des gîtes larvaires.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po et Claude Djani
Il a aussi été indiqué que l'Organisation Mondiale de la Santé a mis cet insecticide en classe 3 comme "produit peu dangereux" pour l'homme. Le directeur de l'ARS recommande cependant la couverture des piscines durant l'épandage parmi les précautions à prendre.
Le malathion contrairement au detlthamétrine serait efficace à 90% contre le moustique vecteur et reste le meilleur moyen de lutte dans la situation actuelle d'augmentation importante de la propagation du virus. Il sera donc utilisé par mesure dérogatoire pour 6 mois dès la fin du mois de septembre.
Mais la meilleure des protections contre le chikungunya serait la destruction systématique des gîtes larvaires.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po et Claude Djani