Votera t-on réellement pour l'assemblée unique en 2015? Certes la ministre des Outre-mer George Pau Langevin annonce une élection pour décembre 2015, mais ce calendrier, de l'avis de certains juristes, semble sujet à caution.
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Maintes fois annoncée autant de fois reportée 4 ans après la consultation populaire de janvier 2010, l'avènement de l'assemblée unique de Guyane s'apparente de plus en plus à un feuilleton à rebondissements.
Première faille dans ce projet de réforme territoriale voulue par le chef de l'Etat. A l'échelon national, elle ne fait pas l'unanimité tant à droite qu'à gauche.
Deuxièmement selon certains juristes, la preuve n'est pas faite qu'en rallongeant les mandats électoraux et en modifiant un calendrier électoral que sa motivation première reste l'intérêt général, d'où la crainte que la réforme soit retoquée par le Conseil constitutionnel. Un Conseil constitutionnel qui devrait se prononcer, une fois la loi sur la réforme territoriale votée par le parlement, sans doute avec la procédure d'urgence. Examinée, en tout cas, en priorité par le Sénat. Une chambre haute qui siège désormais avec une majorité de droite, hostile à cette réforme.
Alors de fait, si ce n'est pas possible en décembre 2015, peut-on espérer voter en Mars prochain?
Un cas de figure dans lequel, la Région et Département seraient alors hors jeu. Si les dates de mars et décembre 2015 ne sont pas retenues, quid alors du vote pour l'assemblée unique. La question mérite d'être posée dans un contexte de crise économique et politique car cette réforme territoriale risque d'apparaître comme secondaire à 2 ans de l'élection présidentielle.
Reportage de José Charles-Nicolas et Franck Fernandes
Première faille dans ce projet de réforme territoriale voulue par le chef de l'Etat. A l'échelon national, elle ne fait pas l'unanimité tant à droite qu'à gauche.
Deuxièmement selon certains juristes, la preuve n'est pas faite qu'en rallongeant les mandats électoraux et en modifiant un calendrier électoral que sa motivation première reste l'intérêt général, d'où la crainte que la réforme soit retoquée par le Conseil constitutionnel. Un Conseil constitutionnel qui devrait se prononcer, une fois la loi sur la réforme territoriale votée par le parlement, sans doute avec la procédure d'urgence. Examinée, en tout cas, en priorité par le Sénat. Une chambre haute qui siège désormais avec une majorité de droite, hostile à cette réforme.
Alors de fait, si ce n'est pas possible en décembre 2015, peut-on espérer voter en Mars prochain?
Un cas de figure dans lequel, la Région et Département seraient alors hors jeu. Si les dates de mars et décembre 2015 ne sont pas retenues, quid alors du vote pour l'assemblée unique. La question mérite d'être posée dans un contexte de crise économique et politique car cette réforme territoriale risque d'apparaître comme secondaire à 2 ans de l'élection présidentielle.
Reportage de José Charles-Nicolas et Franck Fernandes