Dans l'affaire des expulsés de Châton, un homme a bien accepté de régler la transaction avec les 13 familles concernées, il s'agit de l'homme d'affaire Félix Ho Tam Chay. Il s'est expliqué mais le doute plane toujours en revanche sur une entente au préalable pour l'acquisition du terrain.
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Félix Ho Tam Chay est l'opérateur privé qui a accepté de régler 65 000€ d'indemnité transactionnelle pour faciliter la procédure d'expulsion des occupants illégaux de l'ancienne gendarmerie nationale de l'anse Châton. Il reconnaît prendre un risque important car pour l'instant, il n'est pas propriétaire du terrain et il n'a aucunement l'assurance que la municipalité de Cayenne retiendra sa candidature pour un projet d'aménagement du site. Il souhaite que les projets avancent plus vite.
Pour l'instant, la somme transite sur la caisse Carpa Guyane réservée aux avocats.
Le directeur régional des Finances Publiques a bien confirmé que la procédure est juridiquement tout à fait légale.
Une précision : contrairement à ce qu'annonçait le communiqué de la Préfecture, les squatteurs se sont engagés à quitter le terrain et non le territoire guyanais. Ces occupants ne sont pas des clandestins.
A Cayenne, l'opposition du conseil municipal conduite par Alex Weimert critique le procédé qui constitue "... un encouragement aus squats et révèle l'impuissance ou la négligence des pouvoirs publics en la matière...".
Le reportage de Claire Giroud et Séfian Deie
Pour l'instant, la somme transite sur la caisse Carpa Guyane réservée aux avocats.
Le directeur régional des Finances Publiques a bien confirmé que la procédure est juridiquement tout à fait légale.
Une précision : contrairement à ce qu'annonçait le communiqué de la Préfecture, les squatteurs se sont engagés à quitter le terrain et non le territoire guyanais. Ces occupants ne sont pas des clandestins.
A Cayenne, l'opposition du conseil municipal conduite par Alex Weimert critique le procédé qui constitue "... un encouragement aus squats et révèle l'impuissance ou la négligence des pouvoirs publics en la matière...".
Le reportage de Claire Giroud et Séfian Deie