"Valéria est née avec une étoile"

Andressa Duvigneau et Valéria Coelho Maciel
Andressa Duvigneau ne tarit pas d'éloges sur sa filleule Valéria Coelho Maciel, la médiatique Miss Guyane 2014. Certainement réunies par leurs origines brésiliennes et leur métissage culturel, marraine et filleule ont un lien fusionnel. Andressa voit en Valéria une personne à l'image universelle.
Derrière chaque réussite, il y a toujours une personne de l'ombre dont la contribution est essentielle. Andressa Duvigneau semble être la bonne fée qui accompagne Valéria dans son cheminement vers un avenir qu'elles construisent patiemment ensemble pas à pas.

"Je suis sa marraine, ou celle qui lui fait dire oui quand elle a envie de dire non!"

"J'ai connu Valéria quand elle avait 11 ans, j'étais alors son enseignante en langue portugaise à l'école à Kourou. Elle venait chez moi. J'ai tout de suite vu quelle avait un petit plus pour les photos et qu'elle aimait défiler. Donc elle est devenue ma poupée, ma princesse, ma reine de la folie, ma reine de la batterie, reine de la percussion au sein de l'association Patawa en 2012 dans notre carnaval". Elle poursuit en spécifiant que c'est ainsi que la jeune Valéria s'est lancée dans le milieu de la mode en entrant dans une agence de mannequinat, en participant à de nombreux défilés et à différents concours de beauté. Des expériences qui lui ont donné de l'assurance et lui ont permis ajoute, la marraine de Valéria d'être une ambassadrice de la femme guyano-brésilienne.

Une jeune fille déterminée à réussir

"Valéria est née avec une étoile et avec une envie de réussir dans tous les domaines. Déterminée, elle est diplomate, d'une grande gentillesse et très intelligente. Elle a la faculté de comprendre et d'apprendre très rapidement. Elle enregistre tout pour faire après mieux que prévu, elle peut-être surprenante et déroutante sans faire de bruit car elle discrète et réservée".
Valéria se préparait depuis 3 ans à cette élection de Miss Guyane, mais rappelle sa marraine, il lui fallait d'abord obtenir son bac. Beaucoup de personnes ne croyaient pas qu'elle réussirait. Mais une fois franchi le cap de la sélection, la jeune fille s'est sérieusement préparée et a été sacrée le 11 octobre, Miss Guyane. Une belle victoire pour ces deux femmes qui sans aucun doute vivent un rêve commun.

Une Miss Guyane qui véhicule une image universelle

Andressa Duvigneau brésilienne mariée à un français milite pour le métissage culturel. Selon elle, sa filleule Valéria peut-être une parfaite illustration de la femme métisse.
"Valéria est métissée, ses grands-parents ont des origines sainte Lucienne et portugaise, ses parents sont brésiliens et elle parle plusieurs langues. La France, le monde tend vers le métissage, beaucoup de barrières sont tombées et la femme métisse ne doit plus avoir les complexes d'antan bien au contraire. La Guyane est riche de son métissage et de sa diversité et nous pouvons être demain les dignes représentants de la France dans des concours internationaux face aux autres Sud Américaines,  Asiatiques, Européennes etc. Une miss France métisse est un atout pour la France hexagonale et l'Outre Mer, je pense que l'image de Valéria est universelle."

Une égérie de la diversité culturelle guyanaise

Depuis l'élection de Valéria, Andressa Duvigneau a été contactée par d'autres jeunes filles d'origines diverses : "...elles sont fières du succès de Valéria et se disent qu'elles peuvent aussi espérer se présenter à cette élection un jour. Valéria a fait tomber les barrières et leur a lancé un message d'espoir".

Andressa Duvigneau a pris l'avion avec les membres du Comité Miss Guyane et assistera à l'élection de Miss France samedi soir selon le souhait de sa filleule. Elle sait que la petite kouroucienne rencontrée à l'âge de 11 ans fera tout pour représenter au mieux sa Guyane et lui rendre tout ce qu'elle lui a donné.