Ce mouvement de grève qui a démarré la semaine dernière concerne les OPA, les Ouvriers de Parc et Ateliers de la Direction de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement. Il est lancé par les syndicats UTG et Force Ouvrière.
•
Ils sont une quarantaine d’Ouvriers de Parc et Ateliers, sur un effectif global de 360 salariés à la DEAL Guyane. Ces Ouvriers spécialisés ressentent aujourd’hui un profond sentiment d’injustice, comme ils l’ont peint sur des pancartes dressées sur les piquets de grève. Une injustice pourquoi : la baisse de leur salaire ce qui cela représente environ une centaine d’euros par mois.
Cette baisse est due à un changement dans la façon de calculer leur salaire.
Non seulement les 137 OPA des Antilles Guyane vont donc perdre environ 100 euros par mois de leur salaire, mais en plus, l’administration centrale considère qu’il y a eu un trop perçu de salaire pendant des années. Et donc, ils devront rétrocéder ce trop perçu pour lequel on va remonter deux ans en arrière. Pour certains agents, cela représente plus de mille euros par an.
Les grévistes ont reçu le soutien de nombreux autres agents, ils sont déterminés à rester là tant qu’ils n’auront pas eu de nouvelles des ministères parisiens concernés. Une réunion doit avoir lieu cet après-midi au vieux port pour une restitution d’une autre réunion qui a eu lieu à Paris vendredi entre syndicalistes et cabinets ministériels.
Cette baisse est due à un changement dans la façon de calculer leur salaire.
100 € de moins et 2 ans de trop perçu à rembourser
Depuis 1992, pour les OPA, les Antilles-Guyane sont dans une zone où l’on considère que la vie est chère, comme dans les grandes villes en France, donc avec 0% d’abattement du salaire. Mais le ministère du budget considère maintenant que les OPA antillo guyanais doivent être classés dans une zone différente où l’on enlève 2,7 % du salaire brut.Non seulement les 137 OPA des Antilles Guyane vont donc perdre environ 100 euros par mois de leur salaire, mais en plus, l’administration centrale considère qu’il y a eu un trop perçu de salaire pendant des années. Et donc, ils devront rétrocéder ce trop perçu pour lequel on va remonter deux ans en arrière. Pour certains agents, cela représente plus de mille euros par an.
Les grévistes ont reçu le soutien de nombreux autres agents, ils sont déterminés à rester là tant qu’ils n’auront pas eu de nouvelles des ministères parisiens concernés. Une réunion doit avoir lieu cet après-midi au vieux port pour une restitution d’une autre réunion qui a eu lieu à Paris vendredi entre syndicalistes et cabinets ministériels.