A Kourou, l'herbe est verte mais elle est surtout trop haute. La municipalité semble avoir du mal à entretenir ses espaces verts. Une atteinte à l'image de la ville spatiale, mais plus grave pour les habitants, un terreau favorable pour le chikungunya.
Kourou ville spatiale, ville verte et recouverte par les herbes hautes. Presque partout les broussailles débordent sur les trottoirs et les chaussées, à quelques rares exceptions comme au quartier des Roches où le CNES a pris les devants. Ailleurs, comme au quartier de l’anse, les promenades aménagées et autres espaces verts sont à l'abandon au grand dam des habitants. Une situation que le maire impute au déficit laissé par l'ancienne équipe, aux entreprises impayées et au marché d'espaces verts non relancé. Pour la municipalité, la solution passe par la régie des services municipaux chargée de faire en interne une plus grande part du travail jusque-là confié au privé.
François Ringuet, Maire de Kourou: « la question du déficit, tout le monde là connaît. Aujourd'hui on veut absolument faire travailler les agents en régie (de la commune) ».
La cellule « espace vert » de la régie a vu son effectif doublé de 10 à 20 agents et équipés d'une dizaine de débroussailleuses neuves, de quoi dégager un peu l'horizon des Kourouciens.
Le reportage d’Alexandre Rozga et Eric Boutin
François Ringuet, Maire de Kourou: « la question du déficit, tout le monde là connaît. Aujourd'hui on veut absolument faire travailler les agents en régie (de la commune) ».
La cellule « espace vert » de la régie a vu son effectif doublé de 10 à 20 agents et équipés d'une dizaine de débroussailleuses neuves, de quoi dégager un peu l'horizon des Kourouciens.
Le reportage d’Alexandre Rozga et Eric Boutin