14% des habitants d’Oiapoque atteints du chikungunya

Rue de Oiapoque
Plus de 2000 cas de chikungunya déclarés à Oiapoque annonce le journal Globo. C’est dans le centre ville que l’on recense le plus grand nombre de malades avec 506 cas. Une situation préoccupante prise en compte par les autorités de santé de l’Amapa.
Tandis qu’en Guyane l’épidémie de chikungunya marque le pas elle flambe sur la rive brésilienne dans la ville d’Oiapoque. Sur 23000 habitants recensés en 2014, 20000 personnes sont actuellement atteintes du virus du chikungunya dont 506 dans le seul centre ville, cela représente 14% de la population.. Le premier cas avait été recensé en juillet 2014.

Une prévention difficile

La situation est alarmante et les équipes de santé de l’Amapa mènent un difficile combat contre le moustique vecteur aedes aegypti. Comme le souligne un responsable du service militaire de l’Incendie d’Amapa Robert Neri, la principale difficulté dans la prévention provient notamment du stockage des déchets qui s'effectue de façon anarchique. Des déchets dans lesquels pullulent les moustiques.
La phase épidémique du chikungunya est arrivée rapidement à Oiaipoque sachant que le 1er cas brésilien a été signalé en juillet  2014 à Macapa.
Les autorités sanitaires multiplient les opérations de prévention pour que l'épidémie ne se propagent pas hors de la ville mais ne s'illusionnent pas d'autant que des cas ont été recensés dans d'autres coins de l'état d'Amapa.
Les services en charge de la santé s'appliquent à recenser précisément les victimes du virus car il faut lutter contre la sous-déclaration des cas pour circonvenir l'épidémie. Parallèlement ils viennent en aide aux personnes en phase aiguë de la maladie qui ne peuvent travailler.

Premier cas recensé en juillet 2014
Selon la presse brésilienne, le premier cas recensé de chikungunya serait le fait d'un enfant français de 13 ans, il passait des vacances en famille à Macapa.
Toujours selon le journal Globo, le chikungunya provient de la rive française (Guyane) où le chikungunya sévit depuis plus d'un an. Depuis juillet 2014, les alertes au chikungunya en provenance d'Oiapoque étaient donc fortes.
Une hypothèse qui s'est depuis confirmée dans la mesure où les allers retours de ressortissants français comme brésiliens sont importants sur les deux rives du fleuve Oyapock.