Un alternat a été installé sur la petite portion de la RN2 qui mène au pont de l'Oyapock. Officiellement mise en service au mois d'août 2014, la route quasi inutilisée puisque le pont n'est toujours pas en fonction commence à se dégrader. La faute aux fortes pluies dit-on.
Un talus qui s'effondre, les barres de sécurité d'une glissière dans le vide sur une route neuve et vide de toute circulation, voilà de quoi se poser des questions. Comment un week-end pluvieux peut ainsi venir à bout d'un ouvrage qui, somme toute, n'a pas encore subi l'épreuve d'un trafic intense composé, par exemple, de poids lourds.
Pour l'instant, les seules personnes à emprunter cette voie sont les douaniers, les policiers de la Police de l'Air et des Frontières et les ressortissants brésiliens qui doivent retirer au poste de douane leurs cartes de transfrontaliers.
Quoiqu'il en soit, la réfection de cette portion endommagée est prévue pour le petit été de mars en même temps que l'amélioration du dispositif de rétention des eaux de ruissellement.
En attendant le service des routes a engagé des interventions pour éviter que la dégradation de l'ouvrage continue.
Le pont sur l'Oyapock n'est toujours pas inauguré, toujours pas mis en service et voilà que sa route d'accès donne déjà des signes de faiblesse. Quid de ce pont terminé depuis presque 3 ans qui lui aussi subit les assauts du climat équatorial?
Pour l'instant, les seules personnes à emprunter cette voie sont les douaniers, les policiers de la Police de l'Air et des Frontières et les ressortissants brésiliens qui doivent retirer au poste de douane leurs cartes de transfrontaliers.
De l'herbe dans les fossés et des bassins de retenue qui ne fonctionnent pas
Selon le responsable du Service Infrastructures et Sécurité Routière les fortes pluies qui se sont abattues dans la région à la fin du mois de février seraient à l'origine de l'effondrement de la portion de route. Des pluies abondantes conjuguées au manque d'entretien des fossés remplis d'herbe auraient perturbé l'acheminement des eaux dans les bassins de retenue. Ces bassins seraient-ils sous-dimensionnés, le technicien affirme que non. Dans ce cas, on pourrait se demander si la route a été calibrée pour un climat équatorial?Quoiqu'il en soit, la réfection de cette portion endommagée est prévue pour le petit été de mars en même temps que l'amélioration du dispositif de rétention des eaux de ruissellement.
En attendant le service des routes a engagé des interventions pour éviter que la dégradation de l'ouvrage continue.
Le pont sur l'Oyapock n'est toujours pas inauguré, toujours pas mis en service et voilà que sa route d'accès donne déjà des signes de faiblesse. Quid de ce pont terminé depuis presque 3 ans qui lui aussi subit les assauts du climat équatorial?