L’épidémie de chikungunya touche 14% des habitants d’Oiapoque et voilà qu’à cela se rajoute une pénurie d’essence depuis lundi 9 mars. Résultat : impossible pour les voitures de la municipalité de continuer leurs actions de fumigation dans les quartiers de la ville.
Le travail de prévention des services sanitaires dans la lutte du chikungunya est au point mort depuis lundi chez nos voisins brésiliens. Il n’y plus d’essence depuis le 9 mars à Oiapoque. La première des conséquences c'est que les voitures de fumigation du service de santé ne peuvent plus fonctionner.
Les habitants pour continuer leur activité professionnelle se ravitaillent en essence sur la rive française à Saint-Georges.
Le maire de la commune Miguel de Almeida ne s’est encore pas prononcé publiquement sur cette affaire annonce le correspondant du journal Globo
Pas d'essence, pas d'insecticide
Le camion citerne qui achemine le carburant est en panne à quelques km de la ville. Pour couronner le tout il n’y a plus d'insecticide car la ville de Santana, située à 17km de Macapa qui fournit le produit pour les actions de pulvérisation à certaines communes de l’Etat d’Amapa dont Oiapoque est en rupture de stock. Une situation compliquée à gérer alors que plus de 2000 personnes sur les 23 000 que compte la ville frontière sont atteintes du virus du chikunguyna.Les habitants pour continuer leur activité professionnelle se ravitaillent en essence sur la rive française à Saint-Georges.
Le maire de la commune Miguel de Almeida ne s’est encore pas prononcé publiquement sur cette affaire annonce le correspondant du journal Globo