Dans le Massif du Mitaraka situé tout au sud de la Guyane, pendant plusieurs semaines une cinquantaine de scientifiques ont collecté des plantes, des invertébrés, des insectes, des reptiles et autres batraciens. Plus d'un million d'insectes ont ainsi été récoltés, pourquoi cette mission?
45 chercheurs se sont immergés pendant un mois dans la région des Tumuc-Humac au sud de la Guyane. La plus grosse masse de leur récolte ce sont les fourmis, elles sont triées au laboratoire du CIRAD à Kourou, le début d'un long travail. La tâche est immense car l'objet de la mission porte sur les espèces animales les plus nombreuses.
Olivier Pascal, responsable de l'expédition planète revisitée (ONG-Pro natura): « la plus grosse part de la biodiversité, ce sont les invertébrés, les petites bêtes. Pour "le terrestre" ce sont essentiellement des insectes et pour "le marin" ce sont des mollusques et des crustacés. Ce sont les groupes les plus importants, les plus divers et les plus nombreux au niveau mondial. Donc nous pensons que ça mérite de s'y intéresser ».
Les insectes représentent la majorité de la biomasse de la forêt amazonienne un demi-million de spécimens sont entrain d'être répertoriés. Il faudra aussi trier les serpents, les grenouilles et les araignées. Avec les papillons et les grillons on devrait compléter l'inventaire national du patrimoine naturel, probablement un millier d’espèce d’ici un mois. En plus de l'inventaire des espèces, les végétations aussi sont étudiées et le massif du Mitaraka en possède une grande diversité.
Le reportage de Renaud Terrazzoni et Martial Gritte
Olivier Pascal, responsable de l'expédition planète revisitée (ONG-Pro natura): « la plus grosse part de la biodiversité, ce sont les invertébrés, les petites bêtes. Pour "le terrestre" ce sont essentiellement des insectes et pour "le marin" ce sont des mollusques et des crustacés. Ce sont les groupes les plus importants, les plus divers et les plus nombreux au niveau mondial. Donc nous pensons que ça mérite de s'y intéresser ».
Les insectes représentent la majorité de la biomasse de la forêt amazonienne un demi-million de spécimens sont entrain d'être répertoriés. Il faudra aussi trier les serpents, les grenouilles et les araignées. Avec les papillons et les grillons on devrait compléter l'inventaire national du patrimoine naturel, probablement un millier d’espèce d’ici un mois. En plus de l'inventaire des espèces, les végétations aussi sont étudiées et le massif du Mitaraka en possède une grande diversité.
Le reportage de Renaud Terrazzoni et Martial Gritte