Avec sa grosse cabosse marron, le cupuaçu ressemble étrangement au cacao. Cette plante amazonienne très appréciée au Brésil et au Pérou est utilisée sous différentes formes. Importé en Guyane, il y a une vingtaine d'années, ce fruit est maintenant largement consommé par toutes les communautés.
Theobroma Grandiflorum ou cupuaçu ressemble étrangement au cacao. Ils appartiennent d'ailleurs à la même famille. Les fruits de cet arbre ( des cabosses) qui peut atteindre 20 m de haut se développent et mûrissent durant la saison des pluies entre les mois de janvier et avril. La pulpe jaunâtre et épaisse qui entoure les graines à la saveur particulière, légèrement sauvage, très parfumée et acide est utilisée pour fabriquer du jus, des crèmes, des gelées, des liqueurs et autres confiseries. Le concassage des graines donne un beurre blanc, épais, très bon pour la peau et les cheveux.
Ce fruit est à la base de l'alimentation des populations indigènes de l'Amazonie qui l'utilisent également en médecine traditionnelle notamment pour soulager les maux de ventre.ou faciliter les naissances difficiles.
La fabrication du jus si apprécié n'est pas compliquée mais longue.
Mayse vient de la région originelle du cupuaçu, l'état de l'Amazonas, en Guyane depuis 40 ans, elle cultive sur son terrain à Sinnamary de nombreuses plantes dont le cupuaçu. Pour sa famille et ses amis, elle passe des heures à faire son jus de cupuaçu, des crèmes, des gâteaux comme elle a appris à le faire dans son village d'origine.
Reportage de Frédéric Larzabal
Ce fruit est à la base de l'alimentation des populations indigènes de l'Amazonie qui l'utilisent également en médecine traditionnelle notamment pour soulager les maux de ventre.ou faciliter les naissances difficiles.
Un jus savoureux mais long à fabriquer
En Guyane, le jus et la crème de cupuaçu se retrouvent dans la restauration courante. La consommation des dérivés de ce fruit dépasse maintenant largement le cadre de la communauté brésilienne installée en Guyane. Au marché, dans les restaurants ou dans le cadre familial, la population s'approprie le cupuaçu.La fabrication du jus si apprécié n'est pas compliquée mais longue.
Mayse vient de la région originelle du cupuaçu, l'état de l'Amazonas, en Guyane depuis 40 ans, elle cultive sur son terrain à Sinnamary de nombreuses plantes dont le cupuaçu. Pour sa famille et ses amis, elle passe des heures à faire son jus de cupuaçu, des crèmes, des gâteaux comme elle a appris à le faire dans son village d'origine.
Reportage de Frédéric Larzabal