Pleine saison sèche en Guyane, sur les étals des marchés, les fruits et légumes de saison. Parmi eux, un tubercule, jaune, orangé ou violacé, la patate douce. Très prisée en Europe, elle n'est cependant pas dans notre région considérée comme un légume de choix.
En Europe, la patate douce a pris du galon. Prisée des grands chefs cuisiniers, elle est, désormais, intégrée sous diverse formes dans les cartes des restaurants. Si elle n'égale pas la popularité de la pomme de terre, elle permet, tout autant, de réaliser de délicieux plats et constitue un aliment de choix, riche en vitamine A, B6, B2, B5 et C de cuivre et de manganèse et en antioxydants pour les consommateurs que nous sommes.
En France, elle est cultivée depuis 1750, on en trouve en Vendée et dans le Sud-ouest. La patate douce originaire de l'Amérique centrale a été ramenée en Europe par Christophe Colomb.
Appréciée dans des pays comme l'Espagne ou le Portugal, elle l'est tout autant sous nos latitudes en Amazonie. Elle figure d'ailleurs dans les aliments de choix du régime amazonien évoqué par le docteur Euler Ribeiro.
Elle semblait pourtant davantage utilisée par le passé. Des anciens évoquent la confection de délicieuses confitures de patate douce et sa consommation beaucoup plus régulière pour accompagner viandes et poissons.
Il faut dire qu'actuellement son coût qui varie constamment entre 2 ou 3€, sans que l'on sache pourquoi exactement, peut paraître élevé. Surtout pour des familles nombreuses. Pourtant, cette racine peut être accommodée de nombreuses façons comme plat principal ou en dessert. Autre avantage, la patate douce constitue un très bon aliment riche en glucides lents pour les sportifs au même titre que les fameuses pâtes ou encore la banane. Autant dire que le joggeur ou le cycliste peut emmener avec lui ses morceaux de patate douce pour se ravitailler pendant les efforts.
En Guyane, la patate douce est vendue au marché, chez l'épicier et au super marché où on la retrouve aussi conditionnée au rayon des surgelés en provenance du ... Vietnam.
La patate douce est une plante extrêmement flexible. Comparée à d'autres cultures, elle pousse sous une gamme variée de conditions agricoles et s'adapte bien à la chaleur, à la sécheresse, à de nombreuses maladies et ravageurs, de même qu'à des sols pauvres et inondés. Elle peut être cultivée à des altitudes comprises entre le niveau de la mer et des élévations allant jusqu'à 2 500 m, entre les latitudes 40 °N et 32 °S. S'agissant de la pluviométrie, ses besoins sont évalués à 600 mm d'eau par cycle, avec une quantité élevée aux premiers stades d'installation de la plante. Les températures idéales sont comprises entre 22 et 33 °C. La patate douce demande beaucoup de soleil pour son développement. Suivant les variétés, il faut entre 120 et 210 jours pour boucler le cycle;
Sources : FAO
En France, elle est cultivée depuis 1750, on en trouve en Vendée et dans le Sud-ouest. La patate douce originaire de l'Amérique centrale a été ramenée en Europe par Christophe Colomb.
Appréciée dans des pays comme l'Espagne ou le Portugal, elle l'est tout autant sous nos latitudes en Amazonie. Elle figure d'ailleurs dans les aliments de choix du régime amazonien évoqué par le docteur Euler Ribeiro.
Une racine peu considérée en Guyane
Il est difficile d'avoir des chiffres sur la production de patates douces dans le département mais il est certain que l'auto production est pour l'instant suffisante compte tenu de la consommation locale. Près de 5000 hectares sont consacrés en Guyane aux cultures des racines, au premier chef le manioc, puis la dachine, les diverses variétés d'ignames et la patate douce. Pour cette dernière, la surface cultivée correspondrait à 50 hectares. Une petite production pour une petite consommation locale d'une racine qui se cultive facilement et possède d'excellentes qualités nutritives. Mais curieusement, la patate douce n'est pas la racine la plus appréciée des guyanais.Elle semblait pourtant davantage utilisée par le passé. Des anciens évoquent la confection de délicieuses confitures de patate douce et sa consommation beaucoup plus régulière pour accompagner viandes et poissons.
Il faut dire qu'actuellement son coût qui varie constamment entre 2 ou 3€, sans que l'on sache pourquoi exactement, peut paraître élevé. Surtout pour des familles nombreuses. Pourtant, cette racine peut être accommodée de nombreuses façons comme plat principal ou en dessert. Autre avantage, la patate douce constitue un très bon aliment riche en glucides lents pour les sportifs au même titre que les fameuses pâtes ou encore la banane. Autant dire que le joggeur ou le cycliste peut emmener avec lui ses morceaux de patate douce pour se ravitailler pendant les efforts.
En Guyane, la patate douce est vendue au marché, chez l'épicier et au super marché où on la retrouve aussi conditionnée au rayon des surgelés en provenance du ... Vietnam.
Origine de la patate douce
La patate douce (Ipomoea batatas) est une représentante de la famille des Convol-vulaceae, qui sont dans la plupart des cas des plantes grimpantes. Elle est originaire de l'Amérique tropicale, d'où Christophe Colomb l'a rapportée en Espagne en 1492. Les Portugais l'ont rapidement introduite dans leurs établissements d'Afrique. Aujourd'hui, la patate douce est une culture que l'on rencontre partout sous les tropiques.La patate douce est une plante extrêmement flexible. Comparée à d'autres cultures, elle pousse sous une gamme variée de conditions agricoles et s'adapte bien à la chaleur, à la sécheresse, à de nombreuses maladies et ravageurs, de même qu'à des sols pauvres et inondés. Elle peut être cultivée à des altitudes comprises entre le niveau de la mer et des élévations allant jusqu'à 2 500 m, entre les latitudes 40 °N et 32 °S. S'agissant de la pluviométrie, ses besoins sont évalués à 600 mm d'eau par cycle, avec une quantité élevée aux premiers stades d'installation de la plante. Les températures idéales sont comprises entre 22 et 33 °C. La patate douce demande beaucoup de soleil pour son développement. Suivant les variétés, il faut entre 120 et 210 jours pour boucler le cycle;
Sources : FAO