Quelques jours après la violente agression au service des urgences de l’hôpital de Cayenne, où un jeune homme a reçu plusieurs coups de sabre, le personnel a exprimé ce 24 septembre au matin son ras-le-bol de ces situations de violence récurrentes. Tous les corps de métier étaient représentés
La direction soutient son personnel, car elle reconnaît qu’il a été traumatisé par les récents événements. Des faits pas isolés admet encore la direction mais ils ont pris une tournure plus violente ces derniers temps et ce malgré les conditions de sécurité qui ont été améliorées depuis de nombreux mois. Un plan général de sécurité est en cours d’élaboration, il comporte plusieurs mesures autour de trois volets.
Le renforcement des contrôles d'accès au service des urgences avec une barrière et un vigile pour filtrer les entrées et les couloirs, le renforcement des patrouilles de la police nationale, le renforcement des équipes ayant vécu le traumatisme du 21 septembre.
Les autres mesures porteront sur l’organisation avec un meilleur filtrage des accompagnants aux urgences, des procédures pour réagir plus vite et un soutien au personnel psychologique et juridique.
Une marche contre l'insécurité vendredi matin
Ainsi la CDTG indique que ce bain de sang aux urgences est une faute inexcusable de l’employeur. Par ailleurs la centrale attend du Préfet qu’il prenne toutes les mesures utiles à la sécurisation des agents et décline en Guyane, l’accord-cadre signé en 2013 concernant la prévention des risques psycho-sociaux dans les fonctions publiques. De son côté l’UTG envisage une marche de protestation contre l’insécurité demain au départ de l’hôpital.