Guyane 1ère cible de certains partis politiques

Au centre Sarah Albukerque-Léonço, à droite Michel Dubouillé et à gauche Fabien Covis
Trois partis politiques reprochent à Guyane 1ère un manque d'équité dans le traitement de la pré campagne pour l'élection de la Collectivité Térritoriale de Guyane. Ils ont adressé un courrier en ce sens au Conseil supérieur de l'audiovisuel.  
Un courrier a été adressé, le 9 octobre, au président du CSA, Olivier Schrameck et la cible en est Guyane 1ère. Il est signé Sarah Albukerque-Léonço pour Walwari, Michel Dubouillé pour Guyane écologie les verts et Fabien Covis pour Objectif Guyane.
Trois partis toujours en quête de têtes de liste ou en tout cas de décisions sur la constitution de leur liste. Ce n’est pas faute de les avoir interrogés là-dessus et de n'avoir eu aucune réponse en retour. Les auditeurs en sont témoins mais malgré tout cela on a pu les entendre notamment dans l'émission politique Place Publique.
Ces protestataires ont le mérite de ne pas être langue de bois cette fois… « Les signataires de cette lettre, souhaitent porter à votre connaissance les anomalies et dysfonctionnements qui permettent à l’équipe de la majorité du conseil régional et dont le chef est candidat déclaré, de bénéficier d’une couverture médiatique disproportionnée ».
Faut-il qu’ils soient à ce point certains d’être battus, avant même le combat, que les signataires cherchent déjà des excuses et un bouc émissaire ?


Une réglementation stricte et appliquée

La réglementations est très précise en la matière. Les élus sortants peuvent continuer à agir dès lors qu’ils n’utilisent pas l’argent public pour faire campagne expliquait la semaine dernière à la radio, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats, Patrick Lingibé. Il faut rappeler que sauf pour l'élection présidentielle, soumise à la stricte égalité de traitement, toutes les autres élections sont régies par la règle de l’équité. Alors même que  Guyane 1ère assure un traitement qui se rapproche davantage du principe de l’égalité. Le CSA en est le garant et Guyane 1ère aura l’obligation de lui fournir tous les temps de parole à partir du 26 octobre.