Demandeur d’asile syrien, Il s'appelle Jamil Aldubisi, il est arrivé en Guyane il y a 3 mois pour fuir la guerre. Ce musulman se dit horrifié par les crimes commis par Daesh, des crimes complètement étrangers à l’Islam, selon lui.
Jamil Aldubisi dit avoir été architecte en Syrie dans la banlieue de Damas. Agé de 54 ans, il a pris le chemin de l’exil pour fuir la guerre, un exil qui l’a mené jusqu’en Guyane.
Jamil Aldubisi explique : « Je suis d’abord allé au Liban, puis j’ai pris un visa touristique pour le Brésil, où je suis resté quatre mois. Là, j’ai vu sur internet qu’il y avait eu des yézidis accueillis en Guyane, donc je suis allé à Oiapoque, puis je suis entré en Guyane par la mer.
Jamil est musulman, membre de la communauté druze, une minorité en Syrie. En Guyane depuis trois mois, il vit dans un studio loué à Cayenne, avec ses économies. Le 13 novembre, il apprend avec effarement les attentats de Paris revendique par Daesh : " Ce sont des intégristes, des criminels. Les actes qu’ils ont commis ne sont pas humains, ils tuent des innocents partout à cause d’eux, nous on a quitté notre pays. Ce sont des criminels, qui n’ont rien à voir avec l’Islam ".
Le risque existe, mais ce n’est pas le profil de la grande majorité des migrants, rappelle Jamil : « bien sûr, il peut y avoir des gens malveillants infiltrés parmi les migrants, mais la plupart sont des gens comme moi, qui fuient la guerre et les groupes djihadistes ».
Le reportage de Laurent Marot et Elise Ramirez
Jamil Aldubisi explique : « Je suis d’abord allé au Liban, puis j’ai pris un visa touristique pour le Brésil, où je suis resté quatre mois. Là, j’ai vu sur internet qu’il y avait eu des yézidis accueillis en Guyane, donc je suis allé à Oiapoque, puis je suis entré en Guyane par la mer.
Les attentats de Paris
Jamil est musulman, membre de la communauté druze, une minorité en Syrie. En Guyane depuis trois mois, il vit dans un studio loué à Cayenne, avec ses économies. Le 13 novembre, il apprend avec effarement les attentats de Paris revendique par Daesh : " Ce sont des intégristes, des criminels. Les actes qu’ils ont commis ne sont pas humains, ils tuent des innocents partout à cause d’eux, nous on a quitté notre pays. Ce sont des criminels, qui n’ont rien à voir avec l’Islam ".
Pourrait-il y avoir des djihadistes infiltrés parmi les migrants accueillis en France ?
Le risque existe, mais ce n’est pas le profil de la grande majorité des migrants, rappelle Jamil : « bien sûr, il peut y avoir des gens malveillants infiltrés parmi les migrants, mais la plupart sont des gens comme moi, qui fuient la guerre et les groupes djihadistes ».Le reportage de Laurent Marot et Elise Ramirez