Victor Drutinus un martiniquais installé en Guyane dans la commune de Matoury depuis plus de 40 ans a vu la le 27 novembre sa maison être littéralement rasée par des bulldozers. Il était, avec trois autres familles sous le coup d’une décision de la cour d’appel du 13 janvier 2014.
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Le terrain qu'occupait cet habitant de Matoury au quartier Balata ouest appartient depuis le mois d'octobre 2010 à la SCI Mamifapaju qui souhaite s’en servir pour étendre son entreprise Guyane Aluminium.
Victor Drutinus n’a jamais pu quitter sa demeure, le fruit de toute une vie. Il prétend avoir été victime d’une véritable tromperie. Le visage triste, le regard hagard, il est en pleurs. L’homme est un être brisé. Il a tout perdu, et ne croit plus en rien. La justice, son avocat. Il n’y a que du dégoût.
Et pour cause, selon Victor Drutinus, Cherry Jean-Marie, propriétaire du terrain et collègue de travail, lui aurait cédé un lopin de terre et fait une promesse de vente. C’était il y a plus de 30 ans.
« Je ne comprends rien… avec Monsieur Jean-Marie, nous avions avec l’aide d’un cabinet d’urbanisme dressé le périmètre de mon espace de vie », explique en pleurs Victor Drutinus.
Toujours selon lui. Chérry Jean-Marie étant décédé, sa fille, seule héritière, entre en contact avec les personnes habitant sur le terrain. Les services fiscaux lui somment de régler les taxe locales et foncières, le terrain étant viabilisé. Les 14 familles sur site ont donc, chacune, d’entre elles, versé à la fille du défunt propriétaire la somme de 1000 euros.
Ces familles ont fait savoir qu’elles étaient en possession d’une promesse de vente de la part de Monsieur Jean-Marie, et qu'elles occupaient le terrain de bonne foi. Cette idée a été celle de la plupart des occupants. Pour réaliser la vente promise, les occupants, attendaient la fin d’une procédure opposant monsieur Jean-Marie à la commune de Matoury et Guyane Aluminium.
La municipalité et l'entreprise Guyane Aluminium ont été déboutées en cassation. Cette action en justice consistait à obliger les propriétaires à vendre leur terrain, au motif d’un droit de préemption.
La mairie étant hors jeu. Monsieur Drutinus confirme officiellement sa volonté d’acquérir les 1000m2 qu’il occupe. Il propose, à un notaire le versement de la somme de 10% du prix appliqué. Sa décision est acceptée. Il ordonne alors le versement au notaire pour cet acte de vente. Sauf que le même jour, la parcelle qu’il croyait acquérir à la fille de Monsieur Jean-Marie est vendue au propriétaire de Guyane Aluminium. C’est le drame. Une décision de justice a eu raison de lui. Sa maison a été détruite 4 ans après.
Victor Drutinus n’a jamais pu quitter sa demeure, le fruit de toute une vie. Il prétend avoir été victime d’une véritable tromperie. Le visage triste, le regard hagard, il est en pleurs. L’homme est un être brisé. Il a tout perdu, et ne croit plus en rien. La justice, son avocat. Il n’y a que du dégoût.
Et pour cause, selon Victor Drutinus, Cherry Jean-Marie, propriétaire du terrain et collègue de travail, lui aurait cédé un lopin de terre et fait une promesse de vente. C’était il y a plus de 30 ans.
« Je ne comprends rien… avec Monsieur Jean-Marie, nous avions avec l’aide d’un cabinet d’urbanisme dressé le périmètre de mon espace de vie », explique en pleurs Victor Drutinus.
Pour réaliser la vente promise, les occupants attendaient la fin d’une procédure.
Toujours selon lui. Chérry Jean-Marie étant décédé, sa fille, seule héritière, entre en contact avec les personnes habitant sur le terrain. Les services fiscaux lui somment de régler les taxe locales et foncières, le terrain étant viabilisé. Les 14 familles sur site ont donc, chacune, d’entre elles, versé à la fille du défunt propriétaire la somme de 1000 euros.Ces familles ont fait savoir qu’elles étaient en possession d’une promesse de vente de la part de Monsieur Jean-Marie, et qu'elles occupaient le terrain de bonne foi. Cette idée a été celle de la plupart des occupants. Pour réaliser la vente promise, les occupants, attendaient la fin d’une procédure opposant monsieur Jean-Marie à la commune de Matoury et Guyane Aluminium.
La municipalité et l'entreprise Guyane Aluminium ont été déboutées en cassation. Cette action en justice consistait à obliger les propriétaires à vendre leur terrain, au motif d’un droit de préemption.