Jeudi 21 janvier, l’actuel maire de Saint-Laurent du Maroni et président de la communauté de communes de l'ouest guyanais, Léon Bertrand était devant les magistrats de la cour d’appel qui examinaient l’affaire de la Senog, la société d’économie mixte du nord-ouest guyanais
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C'est une affaire d’abus de biens sociaux où l’ancien directeur général de l’entreprise Senog avait reçu un parachute doré de 900 000 euros qui reconduit le maire de Saint-Laurent du Maroni, Léon Bertrand devant la justice.
Les deux hommes avaient été condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Cayenne à 1 an de prison avec sursis, 200 000 euros d’amende pour Léon Bertrand et 18 mois avec sursis et 300 000 euros d’amende pour Guy Le Navennec. Ils étaient, tout deux privés de leurs droits civiques durant 5 ans.
L’avocat général justifie sa réquisition de confirmer la condamnation en 1ère instance par ce qu’il qualifie de « malhonnêteté caractérisée » concernant la procédure et le versement de la prime de départ à la retraite de 900 000 dont a bénéficié Guy Le Navennec.
Évoquant des interrogations sur le contrôle et la capacité financière de verser une telle somme à l’ancien directeur général de la Senog.
« Qui est l’auteur de cet abus de bien social ? » s’est interrogé lors de sa plaidoirie, l’avocat parisien de Léon Bertrand, Alexandre Varaut,rappelant que c’est le conseil d’administration qui a pris la décision d'attribuer la prime.
Pas un mot durant le procès en appel de Léon Bertrand et Guy Le Navennec. Les deux hommes n’ont d’ailleurs pas échangé.
La décision sera rendue par la cour d’appel le 14 avril prochain à 9h00.
Les deux hommes avaient été condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Cayenne à 1 an de prison avec sursis, 200 000 euros d’amende pour Léon Bertrand et 18 mois avec sursis et 300 000 euros d’amende pour Guy Le Navennec. Ils étaient, tout deux privés de leurs droits civiques durant 5 ans.
Une audience dans une salle vide
Les deux principaux personnages de cette affaire se tenaient assis au premier rang. Veste sombre, chemise verte pour Leon Bertrand. Veste claire, chemise sombre pour Guy Le Navennec.L’avocat général justifie sa réquisition de confirmer la condamnation en 1ère instance par ce qu’il qualifie de « malhonnêteté caractérisée » concernant la procédure et le versement de la prime de départ à la retraite de 900 000 dont a bénéficié Guy Le Navennec.
Évoquant des interrogations sur le contrôle et la capacité financière de verser une telle somme à l’ancien directeur général de la Senog.
« Qui est l’auteur de cet abus de bien social ? » s’est interrogé lors de sa plaidoirie, l’avocat parisien de Léon Bertrand, Alexandre Varaut,rappelant que c’est le conseil d’administration qui a pris la décision d'attribuer la prime.
Pas un mot durant le procès en appel de Léon Bertrand et Guy Le Navennec. Les deux hommes n’ont d’ailleurs pas échangé.
La décision sera rendue par la cour d’appel le 14 avril prochain à 9h00.