Un chantage ignoble puisqu’il menaçait la victime de diffuser la vidéo si elle n’avait de rapport sexuel avec lui et ses amis.
Le 25 janvier , ils étaient neuf gardés à vue. Deux autres garçons ont été interpellés le lendemain. Présentés aujourd'hui à la justice, le parquet va demander le placement en détention provisoire des 11 interpellés. En très grande majorité des mineurs.
Trois autres jeunes le seront bientôt, ils sont actuellement hors du territoire.
Comme si l’affaire n’était pas assez sordide, on apprend que la jeune fille qui avait 15 ans à l’époque des faits a été violée à trois reprises : deux fois en septembre 2014 et une fois en octobre. Des viols qui ont eu lieu au domicile parental de deux inculpés.
L’enquête démarre, avec le dépôt de plainte de la jeune fille. La brigade de protection de la famille en charge des mineurs, de la police nationale a mené l’enquête.
Une affaire qui ne s'arrête pas là
Comme il s’agit d’une affaire hors norme avec des faits très graves, on apprend qu’une autre plainte a été déposée par une autre victime pour des faits similaire avec le même mode opératoire. Cela concerne peut-être une partie de la bande et une troisième victime pourrait également porter plainte.
Le commissaire de police, Olivier le Cardinal précise que les gardés à vue ne prennent pas conscience de la gravité des faits. Il s’agit d’un fait banal pour eux. Alors que la victime a fait savoir, lors d’une de ses auditions, qu’elle n’en pouvait plus de ce chantage d’autant plus qu’il y avait des nouveaux individus qui se rajoutaient à chaque fois à la liste.
Le reportage de Claire Giroud