Les autorités sanitaires ont de nouveau autorisé les pulvérsations de deltaméthrine dans la lutte contre la destruction des gîtes larvaires. Son efficacité est réduite mais ce biocide demeure encore une des solutions fiables pour ralentir la prolifération du moustique aedes aegypti vecteur du zika.
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Il y aurait actuellement entre 400 à 500 cas de zika déclarés en Guyane. Un chiffre qui serait sous évalué. Dans les moyens de lutte contre l'épidémie du zika, les bégonneuses du service de désinfection demeurent un outil précieux. A l'arrêt depuis près d'un an après la décision de suspendre les pulvérisations de malathion, elles reprennent du service avec l'ancien biocide : la deltaméthrine. Jugée pourtant peu efficace car le moustique aedes aegyti s'y est habituée. Lors de ces pulvérisations on estime qu'un moustique sur deux est tué. Néanmoins, pas dangereux pour l'homme, il reste l'un des moyens de lutte privilégiés contre l'épidémie.
Le reportage de Catherine Boutet et Martial Gritte
Le reportage de Catherine Boutet et Martial Gritte