Un jeune adulte sur 5 vit sous le seuil de pauvreté en France. Selon l'Observatoire de la vie étudiante, près d'un étudiant sur deux a une activité rémunérée (46%) mais seulement un quart estime (25%) que cela a un impact négatif sur ses résultats scolaires.
En Guyane, selon Mustapha Aladji, président de la Fraternité internationale étudiante, les étudiants boursiers ont des revenus qui permettent de payer un logement mais pas de vivre normalement tout le mois. Une situation davantage précaire pour les non boursiers qui ont recours aux petits boulots.
Des étudiants qui cumulent les difficultés et se retrouvent souvent tributaires des actions de solidarité pour s'alimenter.
Le système d'aide sociale est en partie délocalisé et se retrouve le plus souvent submergé par les demandes.
La demande qui est faite aux candidats à l'élection présidentielle est une revalorisation de 100 euros à tous les échelons de la bourse étudiante et une adaption personnalisée de l'aide sociale du CROUS.