Les "500 frères" et "Trop Violans" installent un barrage devant l’Agence Régionale de Santé à Cayenne

Les « 500 frères » et « Tròp Violans » installent un barrage devant l’Agence Régionale de Santé à Cayenne.
Un barrage est installé depuis 5h30 ce matin devant les bureaux de l’Agence Régionale de Santé, à Cayenne. A l’origine du blocage, les "500 frères" et "Trop Violans" qui dénoncent la situation au Centre Hospitalier de Cayenne en grève depuis plus de deux mois.
L'association "Trop Violans" et le collectif des "500 Frères contre la délinquance" sont mobilisés ce jeudi 1er juin. Ils ont érigé un barrage devant l’Agence Régionale de Santé de Cayenne depuis 5h30 ce matin. L’objectif : dénoncer la situation au Centre Hospitalier Andrée Rosemon (CHAR) de Cayenne.

"Aujourd'hui sera une journée chargée à défaut d'une réponse à la hauteur de l'Etat, du préfet et de l'ARS", écrit l’association "Trop Violans" dans un communiqué. (Regardez ci-dessous le reportage de Guyane 1ère).

Plainte, meeting, marche

Mercredi dernier, "Trop Violans" a déjà déposé une plainte contre la ministre de la Santé, contre les directeurs de l’Agence Régionale de Santé et du Centre Hospitalier. La plainte est déposée pour mise en danger de la vie d’autrui, non assistance d’une personne en péril et pratiques discriminatoires.

"Trop Violans" dénonce "un drame organisé en matière de santé publique" en Guyane. Par ailleurs, samedi dernier, un meeting avait été organisé devant le CHAR en soutien aux grévistes. Ce samedi 3 juin, une marche est également organisée. Elle partira du CHAR pour rejoindre la préfecture.

Une mission attendue

Mardi 30 mai, à l'issue d'une réunion interministérielle à Paris, le gouvernement a annoncé l'envoi d'une mission d’expertise sur place. Elle devrait arriver ce dimanche. L’objectif est d'évaluer les besoins de personnel médical et paramédical au CHAR.

Cette annonce et ces actions interviennent alors que le CHAR connaît une grève historique depuis plus de deux mois. Depuis plus de 65 jours maintenant, les salariés ont cessé le travail pour dénoncer le manque de moyens, de matériels et les conditions de travail.