Marcher pour la Liberté c’était ce week-end la 5e édition d’une manifestation lancée depuis 2018 par le MIR, le Mouvement International pour les Réparations.
Cette marche longue de 70 km s’est déroulée cette nuit du 23 au 24 avril et célèbre des dates symboliques de marches pour revendiquer des droits à de multiples titres. Il ne s’agit pas d’une marche spectacle mais bien d’une marche de fonds selon l’organisateur Apa Mumia Makeba, le président du Mouvement International pour les Réparations.
Il s’appuie sur Martin Luther King et tous ceux qui ont compris et démontré que la parole et les marches sont associées à la Liberté :
« C’était une édition assez spéciale. Nous avons été accompagnés par des gangans tout du long et cela s’est très bien passé et d’ailleurs c’est vraiment la 1ère fois que nous arrivons aussi en forme. Nous avons accompli le rituel de la liberté et en avons senti l’effet d’une régénérescence bienfaitrice… Nous faisons tout cela pour sortir de l’anecdotique, en un lieu où nous avons nos marques où il y a une forte énergie. Cela est donc beaucoup plus puissant que l’énergie de la revendication, nous sommes dans une posture de reconstruction de nous-mêmes… Il est important de se rappeler que l’histoire de l’Afrique appartient au patrimoine de l’humanité et l’Occident à tort de rejeter cela… Nous allons continuer de le faire car nous nous y retrouvons ! »