78 mortiers d'artifice et 40 pétards saisis sur la RN2 : que dit la réglementation sur les pétards en Guyane ?

Les pétards et les feux d'artifice ne sont pas des produits anodins ; ils peuvent s'avérer dangereux.
En cette période de fin d'année, les pétards et feux d'artifice sont allumés un peu partout en Guyane. Pourtant, depuis le 18 décembre, ces dispositifs explosifs sont interdits par arrêté préfectoral. Une interdiction temporaire qui prendra fin au 7 mars. Les précisions.

Le vendredi 8 décembre dernier, lors d'un contrôle routier mené sur la RN2, 78 mortiers d'artifice, 48 fusées et 40 pétards provenant du Brésil sont retrouvés dans un véhicule. Les objets - destinés à une distribution aux habitants de Roura selon le conducteur - sont saisis par la Brigade Territoriale Autonome de Regina.

En effet, durant cette période de fête, des pétards et feux d'artifice sont allumés un peu partout en Guyane.

Pas de pétard jusqu'au 7 mars 2024

Pourtant, comme à chaque fin d'année, la préfecture a publié, le 18 décembre dernier, un arrêté portant sur l'interdiction temporaire de l'acquisition et de l'utilisation des artifices de divertissement en Guyane. Cette mesure est valable jusqu'au 7 mars 2024.

Le grand public, durant cette période, n'a pas le droit de céder, de vendre, d'utiliser, ni de transporter de pétards et d'artifices de divertissement, et ce quelle que soit la catégorie.

Les établissements qui vendent ce type de produits doivent afficher cet arrêté durant la période du 18 décembre au 7 mars. Seules les personnes titulaires de certains certificats d'habilitation, donc les professionnels généralement, ont une dérogation.

Toute infraction peut faire l'objet de sanctions.