Les pelles sont entrées en action sur le site du squat « Chili » partiellement détruit par un incendie dans la nuit du 14 au 15 avril. Elles déblaient les amas de tôles et de gravats sous le regard de quelques sinistrés.
Dans ce quartier informel on recense environ 2000 personnes d’origine haïtienne qui sont pour la plupart d’entre elles en situation irrégulière.
Sur place se trouve également la police municipale qui effectue un recensement des personnes.
Depuis la veille, la municipalité a hébergé à la maison des Savanes une partie des habitants sinistrés, à peu près 70%, l’autre partie s’étant débrouillée par ses propres moyens.
Actuellement même si la tension est redescendue dans le quartier, il y a un fort sentiment d’injustice et d’inquiétude qui prévaut au sein des familles complètement démunies. Elles sont plus que jamais dans l’expectative ne sachant pas de quoi demain sera fait.
Neuf associations se sont mobilisées pour porter de l’aide aux sinistrés.
Que va-t-il advenir de cet endroit ?
Que va devenir cet endroit ? Quelle décision prendra la municipalité ? Le déblaiement actuel laisse penser que les personnes provisoirement déplacées et dans l’impossibilité de se reloger ailleurs reviendront automatiquement sur place.
La problématique pesante et complexe de l'habitat informel et du logement concerne toute la Guyane. Elle se pose aujourd'hui encore de façon prégnante pour toutes les municipalités et à celle de Kourou qui n'a guère de solutions à proposer.
On attend également d'en connaître plus sur les circonstances de ce sinistre qui, selon les témoins interrogés seraient le fait d'actes volontaires.