Affaire du FHEJOC : les résidents refusent toujours de partir

Le Foyer d'hébergement des jeunes de l'ouest en formation à Cayenne
Nouvel épisode dans l'affaire du Fhejoc. Ce foyer qui accueille des jeunes de l'ouest guyanais en formation à Cayenne. Les résidents doivent quitter ce jour l'établissement géré par la Siguy mais ils sont déterminés à ne pas rendre les clés de leurs chambres.

Une quinzaine de jeunes de l'ouest en formation à Cayenne habitent au Fhejoc à la rue Devèze. Les bâtiments sont à la Siguy. Le bailleur doit effectuer des travaux d'urgence dans les bâtiments qui sont insalubres. Un argument réfuté par les jeunes qui veulent rester le temps des travaux. Ils ont entamé un bras de fer avec la CTG qui leur avait proposé une solution de logement qu'ils ont refusée. Ils continuent d'occuper les lieux.

Sur place, au Fhejoc, des barrières devant les entrée des locaux fermés, des tables et des chaises juste derrière ou se trouvent Jean-Luc, Bernice, Jonathan, Driyon et Véronika Moussa, visage fermés et déterminés, ils sont en attente explique Véronika :

"Normalement le directeur du CCAS devait venir nous voir pour prendre les clés puisque nous sommes le 31juillet. Il ne m'a rien dit, mais on sait qu'il va venir et nous l'attendons. Nous ne voulons pas donner de clés, on veut voir quelle clé il va prendre. Nous n'avons pas peur!" 

Des jeunes décidés donc à rester sur place et soutenus dans leur action notamment par le mouvement Guyane Uni, représenté par Aline N’Guyen Van Dai. Pour elle, il y a violation des droits dans cette affaire.

"Il ne s'agit pas de conseiller de rester ou de partir, le problème c'est de faire valoir leurs droits qui ne sont pas respectés. Ces jeunes paient leurs loyers, ils ont un bail avec le Fhejoc, pas la Siguy. Ils n'ont pas de courrier de résiliation du bail et on leur ddemande de partir comme cela. Ce n'est pas légal. Comme l'a dit la Siguy ce bâtiment doit être vendu. Il ne faut pas faire croire aux jeunes que le bâtiment est vétuste mais ils vivent bien dedans et il n'y a pas de danger.

Pas de danger, donc, de quoi conforter les jeunes résidents de rester sur leur position de refus des propositions de relogement proposée par la CTG dont le président doit de nouveau se rendre sur place aujourd’hui : nouvelles discussions avec les jeunes pour tenter de trouver un terrain d’entente.