Le président brésilien Jair Bolsonaro, qui n'a toujours pas félicité Joe Biden de son élection à la présidence des Etats-Unis, a averti ce dernier que le Brésil n'avait pas l'intention de subir des pressions sur l'Amazonie.
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"Il y a quelque temps nous avons vu un grand candidat à la fonction de chef d'Etat dire que, si je ne mettais pas fin aux incendies en Amazonie, il imposerait des barrières commerciales au Brésil", a dit Bolsonaro sans nommer son futur homologue américain.
"Comment pouvons-nous faire face à cela? La seule diplomatie ne suffit pas", a-t-il poursuivi dans un discours assez confus au palais présidentiel à Brasilia, ajoutant: "Quand on n'a plus de salive, il faut avoir de la poudre".
"Il ne s'agit pas d'utiliser la poudre, mais ils doivent savoir qu'on en a", a-t-il conclu, rejetant par avance toute pression de la future administration américaine sur l'Amazonie, où les gigantesques incendies l'an dernier ont attiré au Brésil un concert de critiques internationales.
Un désaccord sur la déforestation
Bolsonaro avait déja estimé "désastreux" en octobre les propos de Joe Biden menaçant le Brésil de "conséquences économiques significatives" si la déforestation se poursuivait en Amazonie. Des propos qui, selon lui, menaçaient "les relations cordiales" entre Brasilia et Washington.
Avec la défaite de Donald Trump, un climato-sceptique comme lui, auquel il voue une admiration sans borne, le président d'extrême droite a perdu son plus grand allié. L'installation de Joe Biden à la Maison Blanche promet des turbulences dans la relation bilatérale, notamment sur le front du climat et de l'environnement, selon les analystes.
"Comment pouvons-nous faire face à cela? La seule diplomatie ne suffit pas", a-t-il poursuivi dans un discours assez confus au palais présidentiel à Brasilia, ajoutant: "Quand on n'a plus de salive, il faut avoir de la poudre".
"Il ne s'agit pas d'utiliser la poudre, mais ils doivent savoir qu'on en a", a-t-il conclu, rejetant par avance toute pression de la future administration américaine sur l'Amazonie, où les gigantesques incendies l'an dernier ont attiré au Brésil un concert de critiques internationales.
Un désaccord sur la déforestation
Bolsonaro avait déja estimé "désastreux" en octobre les propos de Joe Biden menaçant le Brésil de "conséquences économiques significatives" si la déforestation se poursuivait en Amazonie. Des propos qui, selon lui, menaçaient "les relations cordiales" entre Brasilia et Washington.
Avec la défaite de Donald Trump, un climato-sceptique comme lui, auquel il voue une admiration sans borne, le président d'extrême droite a perdu son plus grand allié. L'installation de Joe Biden à la Maison Blanche promet des turbulences dans la relation bilatérale, notamment sur le front du climat et de l'environnement, selon les analystes.